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Cigarettes et chocolat chaud

Fr. 2017. Comédie de Sophie Reine avec Gustave Kervern, Camille Cottin, Héloïse Dugas. Un veuf, qui élève seul ses deux filles, est amené à suivre un stage sur la responsabilité parentale. Sujet rebattu abordé sous un angle rafraîchissant. Réflexion pertinente sur la parentalité. Réalisation et montage dynamiques. Photographie laiteuse plutôt hors ton. Jeu sensible de G. Kervern. (sortie en salle: 26 mai 2017)

Général
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Cigarettes et chocolat chaud (Cigarettes et chocolat chaud)

Général Général

Fr. 2017. Comédie de Sophie Reine avec Gustave Kervern, Camille Cottin, Héloïse Dugas.

Un veuf, qui élève seul ses deux filles, est amené à suivre un stage sur la responsabilité parentale. Sujet rebattu abordé sous un angle rafraîchissant. Réflexion pertinente sur la parentalité. Réalisation et montage dynamiques. Photographie laiteuse plutôt hors ton. Jeu sensible de G. Kervern. (sortie en salle: 26 mai 2017)

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En 1986, lors d'une manifestation étudiante, Denis rencontre Caroline. Leur histoire d'amour, fondée sur leur engagement militant, est bien vite fortifiée par la naissance de Janine, ainsi nommée en hommage à David Bowie. Suivra une autre enfant, Mercredi. Mais aujourd'hui, Caroline est morte, et David doit élever seul les deux filles, maintenant âgées de 13 et 9 ans. Or, entre ses emplois dans une animalerie le jour et un sex-shop le soir, le père laxiste ne s'en sort pas financièrement. Et ses nombreux retards, ainsi que l'allure de ses filles, pour le moins décalée, attirent l'attention des services sociaux. Sous la supervision de Séverine, David doit suivre un stage de responsabilité parentale. Pendant ce temps, Janine commence à montrer d'inquiétants signes de maladie mentale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de Sophie Reine parvient à trouver un angle singulier (la vie après un deuil) et un ton rafraîchissant pour traiter le sujet souvent rebattu des relations parents-enfants. Portée par l'idée que l'on peut apprendre à être parents, ainsi que par une réflexion sur l'utilité (discutable) des règles et des normes, cette comédie tendre préserve aussi quelques jolies scènes touchantes - abstraction faite d'une romance un rien inutile et téléphonée. Monteuse de formation, la cinéaste imprime à son récit un rythme vif et alerte. Sa réalisation est pareillement pleine d'allant, malgré une photographie laiteuse hors ton. Dans les rôles des fillettes, Fanie Zanini et Héloïse Dugas s'en sortent bien, mais c'est Gustave Kervern (UN PETIT BOULOT), sensible, drôle et juste, qui remporte la mise.

Texte : Helen Faradji

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