Can. 2017. Comédie dramatique de Patrice Sauvé avec Louis-José Houde, Émilie Bibeau, Louis-Philippe Dandenault. Quand sa blonde le quitte, un fan du Canadien se voit obligé de réévaluer son obsession pour le hockey et son attachement au magasin de souvenirs sportifs qu'il a hérité de son père. Adaptation anecdotique et mince du roman de Matthieu Simard. Récit sympathique mais sans grand relief sur le modèle de "Haute fidélité". Réalisation soignée mais impersonnelle. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 24 février 2017)
Quand sa blonde le quitte, un fan du Canadien se voit obligé de réévaluer son obsession pour le hockey et son attachement au magasin de souvenirs sportifs qu'il a hérité de son père. Adaptation anecdotique et mince du roman de Matthieu Simard. Récit sympathique mais sans grand relief sur le modèle de "Haute fidélité". Réalisation soignée mais impersonnelle. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 24 février 2017)
Mince mais parfois sympathique, cette adaptation du roman de Matthieu Simard rappelle fortement - dans son esprit et dans sa forme - le supérieur HIGH FIDELITY, la passion du hockey remplaçant celle des disques, et le magasin de souvenirs sportifs, celui consacré aux vieux vinyles. Découpé en parties de hockey, le scénario possède une structure fragile et épisodique, qui manque de relief et de temps forts. La réalisation soignée mais impersonnelle de Patrice Sauvé (CHEECH, GRANDE OURSE - LA CLÉ DES POSSIBLES) renforce l'impression d'un film plutôt superficiel et formaté. Restent quelques scènes réussies, qui exploitent habilement notre attachement au hockey, et des acteurs (dont Louis-José Houde, à l'aise dans un rôle taillé sur mesure) qui frôlent parfois l'émotion au sein d'un film où elle se manifeste trop rarement.
Texte : Georges Privet
Charles-Henri Ramond - Films du Québec
Les rôles de composition, incarnés par des comédiens au jeu sobre et sincère, manquent d'un peu de consistance et restent aliénés à un récit prévisible et trop faible, avançant par à-coups (...)
Pierre-Alexandre Fradet - Séquences
Sur le plan du propos, cependant, le film en fait à la fois trop et pas assez. Trop, parce qu’il souligne à grands traits des messages, pour la plupart rebattus et portant sur les obstacles liés à la communication, que le spectateur aurait pu avec aise comprendre autrement. Et pas assez, parce que les grands films ne doivent généralement pas se contenter de représenter le réel tel qu’il est à des fins autoréférentielles.
Marc-André Lussier - La Presse
(...) au-delà de son charme évident, ainsi que de celui de son interprète principal, ce film parviendra-t-il à toucher les spectateurs pour qui le hockey du Canadien n'a rien d'une religion?