Can. 2017. Comédie policière de Alain DesRochers avec Patrick Huard, Colm Feore, Mariana Mazza. Un détective de la SQ et un confrère anglophone de la GRC unissent leurs forces pour démanteler un réseau terroriste spécialisé dans le trafic de voitures. Suite vitaminée d'un triomphe populaire de 2006. Intrigue formatée. Réalisation musclée. Tandem de vedettes en forme. (sortie en salle: 12 mai 2017)
Un détective de la SQ et un confrère anglophone de la GRC unissent leurs forces pour démanteler un réseau terroriste spécialisé dans le trafic de voitures. Suite vitaminée d'un triomphe populaire de 2006. Intrigue formatée. Réalisation musclée. Tandem de vedettes en forme. (sortie en salle: 12 mai 2017)
En 2006, BON COP BAD COP a connu au grand écran un triomphe populaire inédit au Canada. Étrange que l'idée d'une suite ait mis onze ans à se matérialiser. Qu'à cela ne tienne, l'humour, l'esprit, la dualité linguistique, le vitaminé duo de contraires, tout y est, encore frais. Le foyer de l'intrigue a changé, l'axe Est-Ouest s'étant déplacé Nord-Sud - signe des temps, ce que le scénariste Patrick Huard semble avoir prédit bien en amont; bon point pour lui. Cela dit, le scénario obéit à des formules connues. Les péripéties, les cascades, les retournements, sont habilement formatées pour plaire et distraire. Dans le contexte, les enjeux plus intimes ont l'air d'avoir été insérés de force ou calqués sur d'autres films, dont NITRO RUSH, réalisé par le même Alain DesRochers. Son engin de métal hurlant, amplifié par le rock musclé d'Anik Jean, démarre au quart de tour. Mais en manque de surprise, le véhicule vrombit parfois au neutre.
Texte : Martin Bilodeau