É.-U. 2017. Drame d'horreur de David F. Sandberg avec Talitha Bateman, Lulu Wilson, Stephanie Sigman. Dans les années 1950, six orphelines et une religieuse sont hébergées par un fabricant de poupées et son épouse, éprouvés par la mort de leur fillette. Antépisode bourré de clichés et d'illogismes. Clins d'oeil et recherche de second degré parfois amusants. Réalisation habile. Effets-chocs répétitifs. Interprétation intense. (sortie en salle: 11 août 2017)
Dans les années 1950, six orphelines et une religieuse sont hébergées par un fabricant de poupées et son épouse, éprouvés par la mort de leur fillette. Antépisode bourré de clichés et d'illogismes. Clins d'oeil et recherche de second degré parfois amusants. Réalisation habile. Effets-chocs répétitifs. Interprétation intense. (sortie en salle: 11 août 2017)
Fort du succès de LIGHTS OUT, David F. Sandberg entreprend de redorer le blason de la franchise ANNABELLE (elle-même sous-produit de la très supérieure série THE CONJURING), avec cet antépisode révélant la genèse des pouvoirs de la poupée maléfique. Hélas, le savoir-faire technique du réalisateur suédois et sa connaissance des règles du genre ne suffisent pas à masquer les nombreux clichés, illogismes et passages risibles contenus dans le récit. Du reste, Sandberg en vient à se répéter dans la mise en place de ses effets-chocs, jouant de manière de plus en plus prévisible entre silences lourds et effets sonores tonitruants. Avec ses allures de compendium du cinéma d'horreur (intérieurs gothiques, épouvantails, puits vertigineux, possession démoniaque, exorcisme, etc.) et son clin d'oeil goguenard à PHANTOM OF THE OPERA, ce nouvel épisode ne parvient jamais à dissimuler son manque d'originalité. Malgré leurs comportements souvent incohérents, les personnages sont défendus avec l'intensité requise.
Texte : Louis-Paul Rioux