Can. 2017. Documentaire de Céline Baril . Sur trois continents, la réalisatrice va à la rencontre de 24 hommes portant le même prénom, et qui ont en commun de penser le monde autrement. Prémisse porteuse mais inaboutie. Propos flou, quasi subliminal. Réalisation vivante. Photographie ample. Montage classique guère dynamique. (sortie en salle: 2 février 2018)
Sur trois continents, la réalisatrice va à la rencontre de 24 hommes portant le même prénom, et qui ont en commun de penser le monde autrement. Prémisse porteuse mais inaboutie. Propos flou, quasi subliminal. Réalisation vivante. Photographie ample. Montage classique guère dynamique. (sortie en salle: 2 février 2018)
Céline Baril (L'ABSENT, LA THÉORIE DU TOUT) fait le pari abstrait de donner la parole aux Davids de ce monde. L'idée peut sembler porteuse. Le résultat n'est cependant pas à la hauteur. Malgré sa réalisation vivante et soignée (chaque plan d'interview semble avoir été calibré au pixel près), l'ensemble laisse en effet une impression d'inachèvement. Notamment, par manque de liant entre chacune des rencontres et des enjeux abordés (social, philosophique, mathématique, etc.). Les témoignages, pourtant nuancés, peinent à formuler un discours cohérent. La cinéaste souhaitait-elle répertorier les David contre Goliath de l'ère moderne? Son film reste trop subliminal pour rendre compte de son sens supérieur, et le montage guère dynamique (le film s'étire à l'envi) coupe toute envie d'investiguer davantage. En revanche, la photographie est ample et offre quelques beaux moments de cinéma.
Texte : Rachel Bergeron-Cyr
Josée Lapointe - La Presse
"Filmé avec beaucoup d'humanité, captant parfois, à travers une entrevue, des moments de vie inattendus, 24 DAVIDS présente en fait 24 morceaux d'espoir. Et fait la preuve que les humains, même choisis au hasard à partir d'une prémisse arbitraire, ont du bon à donner et des idées originales pour y arriver."
André Lavoie - Le Devoir
"Cette cartographie des idées nouvelles qui pourraient remodeler le présent et l’avenir (l’économie de partage, la redistribution plus équitable des richesses, l’importance de la philosophie à l’heure des nouvelles technologies) se déploie dans un remarquable souci esthétique, faisant presque oublier que le documentaire repose sur une imposante succession d’entretiens."