Can. 2016. Comédie dramatique de Bruce McDonald avec Dylan Authors, Julia Sarah Stone, Molly Parker. Au milieu des années 1970 en Nouvelle-Écosse, l'aventure de deux adolescents en fugue qui tentent de se rendre en autostop à Sydney, où habite la mère bohème de l'un d'eux. Odyssée initiatique pittoresque. Sujet guère nouveau. Ensemble nostalgique. Noir et blanc soyeux. Duo de jeunes vedettes très photogénique. Composition sensible de M. Parker. (sortie en salle: 14 juillet 2017)
Au milieu des années 1970 en Nouvelle-Écosse, l'aventure de deux adolescents en fugue qui tentent de se rendre en autostop à Sydney, où habite la mère bohème de l'un d'eux. Odyssée initiatique pittoresque. Sujet guère nouveau. Ensemble nostalgique. Noir et blanc soyeux. Duo de jeunes vedettes très photogénique. Composition sensible de M. Parker. (sortie en salle: 14 juillet 2017)
Singulier et prolifique, le Canadien Bruce McDonald a très souvent approché la grâce (THE TRACEY FRAGMENTS, HARD CORE LOGO), sans jamais l'atteindre vraiment. WEIRDOS s'insrit dans cette modeste continuité. Le cinéaste torontois met ici en scène un récit autobiographique du dramaturge Daniel MacIvor, avec qui il avait travaillé auparavant (TRIGGER), et qui fleure bon la nostalgie de l'innocence. Filmée dans un soyeux noir et blanc rappelant les premiers Jarmusch, cette odyssée initiatique pittoresque traite de la découverte de la sexualité (un thème usé guère rafraîchi ici) sur une trame minimaliste, ensoleillée par des chansons de l'époque émanant des nombreuses radios placées dans l'image. Avec pour résultat un film au charme discret, desservi par sa fantaisie à "cinq cennes", mais qui se distingue par un dénouement sublime, la photogénie exceptionnelle des deux jeunes vedettes et la composition sensible de Molly Parker en beatnik bipolaire.
Texte : Martin Bilodeau