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USS Indianapolis (USS Indianapolis - Men of Courage)

Lundi 20 Mai à 20:00 | Cinépop

É.-U. 2016. Drame de guerre de Mario Van Peebles avec Nicolas Cage, Tom Sizemore, Thomas Jane. En 1945, l'équipage d'un navire américain coulé par un sous-marin japonais s'efforce de survivre, au milieu d'eaux infestées de requins. Traitement au rabais d'un fait historique. Scénario décousu et pétri de clichés. Manque de tension. Mise en image répétitive. Effets visuels plutôt pauvres. Acteurs livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 11 novembre 2016)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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USS Indianapolis (USS Indianapolis - Men of Courage)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2016. Drame de guerre de Mario Van Peebles avec Nicolas Cage, Tom Sizemore, Thomas Jane.

En 1945, l'équipage d'un navire américain coulé par un sous-marin japonais s'efforce de survivre, au milieu d'eaux infestées de requins. Traitement au rabais d'un fait historique. Scénario décousu et pétri de clichés. Manque de tension. Mise en image répétitive. Effets visuels plutôt pauvres. Acteurs livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 11 novembre 2016)

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Métropole Films Distribution
1945, Californie. Charles McVay, capitaine du USS INDIANAPOLIS, reçoit pour mission de livrer de mystérieuses caisses jusqu'à une île du Pacifique, et cela sans escorte militaire. À leur insu, McVay et son équipage transportent les pièces servant à la confection de deux bombes atomiques. Au retour, dans la mer des Philippines, le navire est torpillé par un sous-marin japonais. Dans des eaux infestées de requins, McVay et 880 de ses hommes luttent pour leur existence. Quand, au quatrième jour, les secours arrivent enfin, il ne reste que 317 marins vivants. Traduit en cour martiale, McVay est reconnu coupable de négligence criminelle. Rongé par les remords, il se suicide à l'âge de 70 ans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En dépit d'un réalisateur de talent et d'un budget confortable (40 millions de dollars), cette production est un véritable naufrage artistique. Truffé de longueurs, le scénario flirte maladroitement avec le film choral, sautant d'une sous-intrigue à l'autre avec force clichés et passages mélodramatiques. Quant à la réalisation de Mario Van Peebles (NEW JACK CITY, PANTHER), elle manque singulièrement de relief et de rythme. La séquence du naufrage est particulièrement consternante, avec sa répétition de fondus sur le ciel et de fondus sur la mer, alors que les attaques de requins font pitié à voir, en raison de la mauvaise qualité des effets numériques. Livrés à eux-mêmes - à l'image des protagonistes -, les acteurs oscillent entre le mortifère (Nicolas Cage) et le ridicule (Tom Sizemore). Dommage pour les survivants du USS INDIANAPOLIS, auquel les auteurs pensaient rendre hommage.

Texte : Bruno Dufort

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