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Théo et Hugo dans le même bateau

Fr. 2016. Drame de Olivier Ducastel, Jacques Martineau avec Geoffrey Couet, François Nambot, Georges Daaboul. Durant une nuit parisienne, le coup de foudre de deux jeunes gays qui se sont rencontrés dans une partouze est assombri par une mauvaise nouvelle. Récit minimaliste et en temps réel sur l'amour, le sexe et l'anxiété. Écriture assurée, un brin didactique. Approche fluide, en longs plans et travellings. Excellents interprètes.

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Théo et Hugo dans le même bateau (Théo et Hugo dans le même bateau)

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Fr. 2016. Drame de Olivier Ducastel, Jacques Martineau avec Geoffrey Couet, François Nambot, Georges Daaboul.

Durant une nuit parisienne, le coup de foudre de deux jeunes gays qui se sont rencontrés dans une partouze est assombri par une mauvaise nouvelle. Récit minimaliste et en temps réel sur l'amour, le sexe et l'anxiété. Écriture assurée, un brin didactique. Approche fluide, en longs plans et travellings. Excellents interprètes.

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n/d
En pleine partouze dans une boîte gay parisienne, Théo aperçoit un jeune homme qui lui plaît et se fraye un chemin jusqu'à lui. Entre les deux hommes, le courant passe. Dans l'instant chargé, ils s'abandonnent complètement. L'acte consommé, Théo et Hugo se rhabillent et prennent ensemble le chemin de la sortie. Roulant à vélo, ils s'avouent leur intention de se revoir. Mais durant la conversation, Théo échappe un détail: dans le feu de l'action, il a omis de mettre un préservatif. La voix chargée de reproches, Hugo déclare être séropositif. Que faire? Le service téléphonique d'urgence médicale suggère un dépistage précoce. Rendez-vous est pris aux urgences de l'hôpital ouvert de nuit. Théo préfère s'y rendre seul. Dans les minutes qui suivent, Hugo le rejoint. La nuit n'est pas terminée et les deux hommes ont encore tant de choses à se dire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Derrière ce titre en clin d'oeil à l'oeuvre ludique du regretté Jacques Rivette, Olivier Ducastel et Jacques Martineau (COQUILLAGES ET CRUSTACÉS) parlent d'amour, de sexe et d'anxiété, les paramètres fondateurs de leur premier film, JEANNE ET LE GARÇON FORMIDABLE. L'approche minimaliste, en temps réel (en apparence du moins), implique trois décors: la boîte de nuit, où on s'attarde complaisamment; le Paris nocturne dépeuplé, qui va se réveiller sous les yeux des deux personnages; puis l'hôpital, escale obligée au coeur du film, où les cinéastes prennent le temps d'expliquer la procédure à suivre en cas de possible infection au VIH. S'il pourrait cadrer dans une campagne de prévention du sida, ce volet didactique, très bien écrit, n'est pas trop appuyé. Et surtout, il ne nous fait jamais perdre de vue le fil conducteur du récit, soit l'amour naissant des deux papillons de nuit, dont le mouvement en avant est observé au moyen de longs plans et travellings fluides, qui donnent du temps et de l'espace aux deux excellents interprètes. (Texte rédigé en février 2016, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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