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Stealing Alice

Can. 2016. Drame de Marc Séguin avec Fanny Mallette, Joëlle Paré-Beaulieu, Denys Arcand. Assoiffée de vengeance, une marchande d'art mi-québécoise, mi-inuit se tourne vers le vol de tableaux et le meurtre. Laborieux exercice de style sur l'identité et la filiation. Structure boiteuse. Réalisation modeste mais soignée. Jeu cérébral et distancié.

Général
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Stealing Alice (Stealing Alice)

Général Général

Can. 2016. Drame de Marc Séguin avec Fanny Mallette, Joëlle Paré-Beaulieu, Denys Arcand.

Assoiffée de vengeance, une marchande d'art mi-québécoise, mi-inuit se tourne vers le vol de tableaux et le meurtre. Laborieux exercice de style sur l'identité et la filiation. Structure boiteuse. Réalisation modeste mais soignée. Jeu cérébral et distancié.

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Née d'un père québécois et d'une mère inuit, Alice, marchande d'art, est hantée par le souvenir d'un amour malheureux et révoltée par les souffrances infligées par l'homme blanc aux autochtones. Assoiffée de vengeance, souhaitant retrouver le prêtre qui a baptisé sa mère, elle se tourne vers le vol de tableaux et le meurtre. Voyageant à travers le monde pour son travail, Alice s'achète une île en Italie afin de se couper du monde, que son père lui a appris à détester. Et partout où elle se rend, la marchande d'art criminelle discute avec le fantôme de sa mère et avec son amoureux disparu. Au domaine familial, sur l'Île-aux-Oies, Alice retrouve son père, à qui elle offre une toile de Turner évaluée à 70 millions de dollars, et sa soeur cadette Eeka, à qui elle confie avoir perdu l'enfant qu'elle attendait de son amant. Un soir qu'elle dîne à Montréal avec Eeka et Élisapie, une amie inuit, Alice est arrêtée par la police.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est en écrivant "Nord Alice", son troisième roman, que le peintre Marc Séguin a eu l'envie de prolonger au cinéma sa réflexion sur l'identité et la filiation, à travers les déplacements autour du monde d'une médecin inuit transformée ici en marchande d'art métissée. Avec pour résultat un exercice de style soporifique dont l'intrigue capricieuse, intercalée de tapageuses plages musicales techno, avance à coups de dialogues littéraires déclamés par des acteurs au jeu cérébral et distancié. Et sans rien enlever au talent de Fanny Mallette, on peine à croire à ce personnage dérobant sans peine des toiles hors de prix. Soignée mais modeste, la réalisation de Séguin valse maladroitement entre le huis clos familial, le drame de moeurs, le thriller et le cinéma d'art et d'essai. À tout le moins, les magnifiques paysages nordiques sont filmés avec grâce par Claudine Sauvé, fidèle collaboratrice de Podz. (Texte rédigé en octobre 2016, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Manon Dumais

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