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Risk

All. 2016. Documentaire de Laura Poitras . Du tournant des années 2010 jusqu'à la fin de 2013, la réalisatrice a braqué sa caméra sur le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et sur deux de ses principaux soldats. Assemblage de segments disparates. Parfum de clandestinité parfois grisant. Construction un peu brouillonne. (sortie en salle: 12 mai 2017)

Général
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Risk (Risk)

Général Général

All. 2016. Documentaire de Laura Poitras .

Du tournant des années 2010 jusqu'à la fin de 2013, la réalisatrice a braqué sa caméra sur le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et sur deux de ses principaux soldats. Assemblage de segments disparates. Parfum de clandestinité parfois grisant. Construction un peu brouillonne. (sortie en salle: 12 mai 2017)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Du tournant des années 2010 jusqu'à la fin de 2013, la réalisatrice a braqué sa caméra, à différents moments, sur le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et sur deux de ses principaux soldats, la journaliste anglaise Sarah Harrison et le spécialiste en sécurité informatique américain Jacob Applebaum. Comme l'Australien Assange, ces derniers sont menacés de poursuites dans leurs pays respectifs dans le cadre de lois antiterroristes. Parallèlement aux actions de WikiLeaks, la cinéaste raconte la saga judiciaire d'Assange, qui refuse d'être extradé en Suède (depuis la Grande-Bretagne), pour répondre à des accusations d'agressions sexuelles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après THE OATH en 2009 et CITIZENFOUR en 2014, la documentariste américaine Laura Poitras présente RISK comme le dernier volet d'un triptyque sur les dérives sécuritaires de l'après 11 septembre 2001. Il s'agit hélas du volet le plus faible. De fait, le film militant ressemble davantage à un assemblage a posteriori de piétage glané au fil des ans, qu'à un véritable projet de film porté par une argumentation solide. Certes, l'accès privilégié que la cinéaste a obtenu auprès de Julian Assange et à l'intérieur de l'ambassade de l'Équateur à Londres, où celui-ci vit en réfugié depuis cinq ans, procure au film sa raison d'être, sa pertinence et surtout, un parfum de clandestinité parfois grisant. Mais le découpage en dix chapitres trahit une construction improvisée en salle de montage, sans masquer les irritants, à savoir des ellipses inexpliquées et des segments s'interrompant trop abruptement. (Le texte qui précède a été rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes. Depuis, la cinéaste a modifié son film, renoncé à la construction en chapitres et ajouté une voix-off dans laquelle elle fait état de ses rapports intimes avec certains des "acteurs" de son histoire, et de ses doutes sur la moralité de Julian Assange. Le film n'a cependant rien gagné en cohérence.) - avec l'aide de Georges Privet.

Texte : Martin Bilodeau

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