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Retour chez ma mère

Fr. 2016. Comédie de Éric Lavaine avec Josiane Balasko, Alexandra Lamy, Mathilde Seigner. Alors que sa cadette, architecte au chômage, vient de s'installer temporairement chez elle, une veuve convie ses deux autres enfants à un souper pour leur présenter son nouvel amoureux. Thèmes porteurs effleurés. Ton aigre-doux. Dialogues souvent très drôles. Dénouement bâclé. Réalisation théâtrale. Bonne distribution, dominée par J. Balasko. (sortie en salle: 26 août 2016)

Général
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Retour chez ma mère (Retour chez ma mère)

Général Général

Fr. 2016. Comédie de Éric Lavaine avec Josiane Balasko, Alexandra Lamy, Mathilde Seigner.

Alors que sa cadette, architecte au chômage, vient de s'installer temporairement chez elle, une veuve convie ses deux autres enfants à un souper pour leur présenter son nouvel amoureux. Thèmes porteurs effleurés. Ton aigre-doux. Dialogues souvent très drôles. Dénouement bâclé. Réalisation théâtrale. Bonne distribution, dominée par J. Balasko. (sortie en salle: 26 août 2016)

Son plus gros client ayant fait faillite, Stéphanie doit fermer son cabinet d'architecte, fondé avec une amie de longue date, et quitter son appartement. En attendant de trouver un nouvel emploi, la quadragénaire, qui partage la garde de son petit garçon avec son ex, s'installe chez sa mère Jacqueline. Or, cette dernière, veuve depuis un an, vit une relation amoureuse secrète avec son voisin du dessus, un vieil ami de la famille. Mais ses excuses pour aller le retrouver à l'insu de sa fille sont tellement confuses que cette dernière la croit atteinte de la maladie d'Alzheimer. Peu importe, Jacqueline est maintenant prête à présenter son nouvel amoureux à ses enfants, au cours d'un souper minutieusement planifié. Mais les récriminations au sein de la fratrie exaspèrent l'hôtesse, qui congédie tout le monde avant d'avoir pu faire sa grande révélation. Contrits, Stéphanie, son frère et sa soeur tentent de réparer les pots cassés.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette comédie aigre-douce a le mérite d'aborder plusieurs thèmes très actuels: le phénomène des enfants boomerang, les difficultés éprouvées par les chômeurs surqualifiés, la sexualité des personnes âgées, les impacts de la maladie d'Alzheimer, etc. Hélas, il ne fait que les effleurer, au fil d'un récit inégal qui passe brusquement du comique de situation au règlement de comptes familial acerbe, pour se dénouer, de manière précipitée, sur une note consensuelle qui sonne faux. Il y a toutefois des moments réjouissants dans ce film au traitement résolument théâtral - on pense au PRÉNOM et au DÎNER DE CONS -, actionné par des dialogues souvent très drôles. Du reste, l'ensemble, cuisiné par le réalisateur de BARBECUE, vaut surtout le détour pour la qualité de la distribution, dominée par une Josiane Balasko plus hilarante et attachante que jamais.

Texte : Louis-Paul Rioux

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