Can. 2016. Documentaire de John Walker . Anglophone ayant quitté le Québec après l'élection du PQ en 1976, le réalisateur s'interroge sur le phénomène des deux solitudes qui subsiste dans la Belle Province. Approche personnelle d'un fait de société. Ton parfois mélancolique. Montage expressif de documents d'archives. Réalisation de métier. Atmosphère chaleureuse. (sortie en salle: 23 juin 2017)
Anglophone ayant quitté le Québec après l'élection du PQ en 1976, le réalisateur s'interroge sur le phénomène des deux solitudes qui subsiste dans la Belle Province. Approche personnelle d'un fait de société. Ton parfois mélancolique. Montage expressif de documents d'archives. Réalisation de métier. Atmosphère chaleureuse. (sortie en salle: 23 juin 2017)
De toute évidence, John Walker ne s'est jamais totalement remis d'avoir fui son Québec bien-aimé à la fin des années 1970. Sa nostalgie, voire sa mélancolie, teinte l'ensemble de son propos. Si bien que, de tous les films qu'il a tournés (STRAND - UNDER THE DARK CLOTH, TOUGH ASSIGNMENT, A DRUMMER'S DREAM), QUEBEC MY COUNTRY MON PAYS se révèle son plus ouvertement personnel. Alors qu'il évoque les souffrances de l'exil, Walker fait un rappel historique des tensions entre anglophones et francophones, de la fièvre souverainiste et des événements tragiques d'octobre 1970. Entrecoupées d'archives montées de manière expressive, les entrevues sont menées dans une atmosphère chaleureuse, propice aux confidences et aux échanges courtois. (Texte rédigé en novembre 2016, dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal)
Texte : Manon Dumais