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Primaire

Fr. 2016. Drame de Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz, Ghillas Bendjoudi. Une enseignante prend sous son aile un élève abandonné par sa mère, puis convainc l'ex-beau-père du gamin de le prendre chez lui le soir. Portrait en finesse du milieu de l'enseignement. Récit parfois laborieux. Détails riches. Traitement vif. Composition sensible de S. Forestier. (sortie en salle: 12 mai 2017)

Général
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Primaire (Primaire)

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Fr. 2016. Drame de Hélène Angel avec Sara Forestier, Vincent Elbaz, Ghillas Bendjoudi.

Une enseignante prend sous son aile un élève abandonné par sa mère, puis convainc l'ex-beau-père du gamin de le prendre chez lui le soir. Portrait en finesse du milieu de l'enseignement. Récit parfois laborieux. Détails riches. Traitement vif. Composition sensible de S. Forestier. (sortie en salle: 12 mai 2017)

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Depuis son divorce, Florence, enseignante au primaire, habite un logement au dernier étage de son école, en compagnie de son fils de 9 ans, Denis. À quelques mois de la fin de l'année scolaire, Florence prend sous son aile Sacha, un élève tourmenté et colérique, dont la maman semble s'être volatilisée dans la nature en le laissant seul avec un peu d'argent. Par crainte de devoir le confier aux services sociaux, l'institutrice interpelle l'ex-beau-père de l'enfant, un livreur de sushis bien au fait des problèmes de la mère volage. Ce dernier prend Sacha avec lui le soir, mais l'arrangement, censé ne durer qu'un temps, complique la vie de toutes les personnes concernées. Pire encore: il nourrit le ressentiment de Denis envers le jeune protégé de sa mère. À l'approche de la fin des classes, qui doit coïncider avec la tenue d'un spectacle et la visite d'un inspecteur du ministère de l'Éducation nationale, Florence, au bord de l'épuisement, remet en question sa vocation.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec vivacité et finesse, Hélène Angel (PEAU D'HOMME COEUR DE BÊTE, PROPRIÉTÉ INTERDITE) livre un polaroïd du milieu de l'enseignement, avec sa candeur, ses coups de sang et ses processus ankylosants. Ici ou là, on sent toutefois le déchirement de l'auteure entre la peinture de milieu, toujours vibrante, et l'intrigue, qui avance par à-coups en cherchant souvent son foyer dramatique. Cela dit, la force du film tient moins à son récit qu'aux nombreux détails qui le font crépiter: l'enfant autiste et son intervenante dédiée (magnifique Guilaine Londez), le décor de l'école transformé le soir en coopérative d'habitation, le maladroit amour naissant entre l'héroïne et le livreur. La composition sensible de Sara Forestier (SUZANNE) contribue grandement à rendre vivant et vrai ce petit film imparfait qui, par la bande, rend hommage à ces travailleurs engagés et mal reconnus que sont les enseignants.

Texte : Martin Bilodeau

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