É.-U. 2016. Thriller de Farren Blackburn avec Naomi Watts, Jacob Tremblay, Oliver Platt. Une pédopsychiatre veuve, qui vit avec son beau-fils handicapé, se convainc qu'elle est hantée par le fantôme d'un jeune patient sourd qui a mystérieusement disparu. Suspense controuvé, aux données psychologiques simplistes. Dénouement sombrant dans le ridicule. Réalisation abusant des effets-chocs faciles. N. Watts habitée. (sortie en salle: 11 novembre 2016)
Une pédopsychiatre veuve, qui vit avec son beau-fils handicapé, se convainc qu'elle est hantée par le fantôme d'un jeune patient sourd qui a mystérieusement disparu. Suspense controuvé, aux données psychologiques simplistes. Dénouement sombrant dans le ridicule. Réalisation abusant des effets-chocs faciles. N. Watts habitée. (sortie en salle: 11 novembre 2016)
Mis à part son exploitation assez efficace de la formule éculée du "ce n'était qu'un rêve", qui induit par moments le doute dans la tête du spectateur, ce suspense d'horreur s'avère somme toute controuvé. Reposant sur des données psychologiques simplistes et une amorce de romance plutôt molle, le récit se dénoue de manière bâclée, sombrant même par moments dans le ridicule. Le retournage en catastrophe de certaines scènes, à l'étape de la postproduction, ne semble pas avoir amélioré le bilan. Par ailleurs, le rendu à l'image d'une tempête de verglas, qui survient dans la seconde partie du film, manque sérieusement de convaincre. Nous sommes ici à des années-lumières des majestueux et périlleux paysages glacés du ICE STORM d'Ang Lee. Du reste, la réalisation abuse des effets-chocs faciles, générant peu de réels moments d'effroi. Face à une Naomi Watts (THE RING) habitée en psy tourmentée et déboussolée, Jacob Tremblay, révélation de ROOM, gaspille son talent.
Texte : Louis-Paul Rioux