É.-U. 2016. Comédie d'horreur de Burr Steers avec Lily James, Sam Riley, Jack Huston. Au début du XIXe siècle en Angleterre, la fille d'un bourgeois désargentée, experte en arts martiaux, repousse les avances d'un aristocrate tueur de zombies. Adaptation divertissante du roman de Seth Grahame-Smith. Mélange assez réussi de romance, d'action et d'horreur. Réalisation soignée et vigoureuse. Effets spéciaux modestes. Interprètes solides. (sortie en salle: 5 février 2016)
Au début du XIXe siècle en Angleterre, la fille d'un bourgeois désargentée, experte en arts martiaux, repousse les avances d'un aristocrate tueur de zombies. Adaptation divertissante du roman de Seth Grahame-Smith. Mélange assez réussi de romance, d'action et d'horreur. Réalisation soignée et vigoureuse. Effets spéciaux modestes. Interprètes solides. (sortie en salle: 5 février 2016)
Fidèlement adapté du roman de Seth Grahame-Smith (DARK SHADOWS, ABRAHAM LINCOLN - VAMPIRE HUNTER), PRIDE AND PREJUDICE AND ZOMBIES divertit par sa manière pince-sans-rire d'insérer action et horreur dans la trame du classique de Jane Austen. Tant les néophytes que les amateurs de la grande auteure anglaise apprécieront le respect du scénariste-réalisateur Burr Steers (IGBY GOES DOWN) pour le récit original, et tous savoureront les clins d'oeil et sous-entendus ironiques générés par l'extravagante nouvelle prémisse. En dépit d'une gestation difficile (David O. Russell devait à l'origine diriger Natalie Portman, ici productrice) et d'un budget limité (perceptible dans la modestie des effets spéciaux), la réalisation de Steers s'avère soignée et possède la vigueur requise. Dans le rôle de l'ineffable pasteur soupirant, l'hilarant Matt Smith dame parfois le pion aux vedettes Lily James (CINDERELLA) et Sam Riley (CONTROL, ON THE ROAD), pourtant très solides et complices.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Yvan Godbout, Québec
Je ne peux pas dire que j'ai été emballé par ce film dont j'attendais impatiemment la sortie. Manque d'envergure dans la mise en scène de Burr Steers, parfois même bâclée (jamais vu un mariage mis en scène aussi hideusement), nombreux acteurs sous-utilisés et personnages secondaires sans saveurs (on n'a qu'à penser à Lena Headey, très peu présente à l'écran, et peu convaincante), et effets spéciaux de maquillages numériques privilégiant malheureusement le bon vieux latex. Reste Lily James, irrésistible dans le rôle d'Elizabeth. Une déception donc, qui se laisse regarder, mais qui sera vite oubliée.
J'attribue à ce film la Cote