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Mon ami Dino

Can. 2016. Docufiction de Jimmy Larouche avec Dino Tavarone, Michel Côté, Joëlle Morin. À 72 ans, affaibli par la maladie, l'acteur italo-québécois Dino Tavarone raconte les différentes étapes de sa carrière et de sa vie. Proposition sincère, drôle et touchante. Articulations parfois artificielles. Photographie soignée. Montage manquant de tonus. D. Tavarone attachant et charismatique. (sortie en salle: 5 août 2016)

Général
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Mon ami Dino (Mon ami Dino)

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Can. 2016. Docufiction de Jimmy Larouche avec Dino Tavarone, Michel Côté, Joëlle Morin.

À 72 ans, affaibli par la maladie, l'acteur italo-québécois Dino Tavarone raconte les différentes étapes de sa carrière et de sa vie. Proposition sincère, drôle et touchante. Articulations parfois artificielles. Photographie soignée. Montage manquant de tonus. D. Tavarone attachant et charismatique. (sortie en salle: 5 août 2016)

Caméra au poing, le réalisateur Jimmy Larouche accompagne son ami Dino Tavarone dans ses nombreux rendez-vous médicaux et séjours à l'hôpital. L'état de santé de l'acteur italo-québécois de 72 ans, bien connu pour son rôle de parrain de la mafia montréalaise dans la série "Omertà", est suffisamment préoccupant pour stimuler le réflexe biographique. Entre les traitements, Dino revient sur les étapes de sa vie et de sa carrière. Sans fausse pudeur, et même avec humour, il raconte les circonstances entourant son incarcération en 1988 pour importation de drogue. Il explique aussi à quel point "Omerta" a changé sa vie, notamment en lui permettant de nouer une solide relation d'amitié avec sa covedette Michel Côté. Au fil des rencontres et des confidences, Larouche filme aussi Dino en compagnie de sa fille Meredith, qu'il a connue sur le tard, ayant été longtemps incapable d'assumer son rôle de père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que sincère et touchante, cette docu-fiction du polyvalent réalisateur d'ANTOINE ET MARIE n'a pas la force inventive de RECHERCHER VICTOR PELLERIN ou l'audace de PETIT POW POW NOEL!. La mise en scène classique, la direction photo claire et soignée, les gros plans sensibles et attentifs, sont à porter à son crédit. La musique convenue et le montage complaisant et manquant de tonus, notamment au 3e acte, atténuent cependant sa portée. Si les articulations entre documentaire et fiction apparaissent parfois artificielles, tout comme l'insertion d'extraits d'archives, les dialogues entièrement improvisés font mouche, et les participants non professionnels sont tous d'une grande justesse. Aussi charismatique que formidablement attachant, Dino Tavarone laisse quant à lui une empreinte indélébile dans les esprits des spectateurs qui gagnent à le découvrir.

Texte : Helen Faradji

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