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Médecin de campagne

Fr. 2016. Drame de Thomas Lilti avec François Cluzet, Marianne Denicourt, Isabelle Sadoyan. Atteint d'un cancer inopérable au cerveau, un médecin accepte mal l'idée d'être remplacé à son décès par une ancienne infirmière qui vient de compléter son internat. Regard impressionniste sur une profession essentielle. Récit elliptique aux accents tragiques jamais appuyés. Réalisation nerveuse. Musique envahissante. Jeu sensible des deux vedettes. (sortie en salle: 16 décembre 2016)

Général
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Médecin de campagne (Médecin de campagne)

Général Général

Fr. 2016. Drame de Thomas Lilti avec François Cluzet, Marianne Denicourt, Isabelle Sadoyan.

Atteint d'un cancer inopérable au cerveau, un médecin accepte mal l'idée d'être remplacé à son décès par une ancienne infirmière qui vient de compléter son internat. Regard impressionniste sur une profession essentielle. Récit elliptique aux accents tragiques jamais appuyés. Réalisation nerveuse. Musique envahissante. Jeu sensible des deux vedettes. (sortie en salle: 16 décembre 2016)

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Le docteur Jean-Pierre Werner tire une grande fierté du rapport de proximité qu'il entretient avec ses patients, qu'il visite à domicile, rassure et écoute. Mais son monde s'écroule le jour où il apprend qu'il est atteint d'un cancer inopérable au cerveau. Pour alléger sa charge de travail entre deux traitements de chimiothérapie, son médecin lui envoie Nathalie Delezia, une ancienne infirmière qui vient de compléter son internat. D'abord peu collaboratif, Jean-Pierre finit par nouer une relation de plus en plus profonde avec cette nouvelle collègue. Mais leur bonne entente est rompue lorsque cette dernière prend la décision d'hospitaliser un vieil homme qu'il avait promis de soigner à domicile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après nous avoir plongé dans le quotidien hospitalier avec HIPPOCRATE, Thomas Lilti pose cette fois un regard impressionniste sur la médecine de proximité, dont il prône l'absolue nécessité. Tragique par essence, le récit tout en retenue ne cède jamais aux sirènes du mélo. Progressant par ellipses rapides, le film profite d'une mise en scène nerveuse aux accents documentaires, dont l'efficacité est toutefois compromise par une musique envahissante et quelques passages répétitifs. François Cluzet, empathique et sensible, et Marianne Denicourt, plus brutale, confèrent beaucoup de nuances et de profondeur à ce drame humaniste réalisé par un ancien médecin. (Texte rédigé en novembre 2016, dans le cadre du Festival Cinemania)

Texte : Helen Faradji

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