É.-U. 2016. Drame de Peter Berg avec Mark Wahlberg, John Goodman, Kevin Bacon. Les circonstances entourant l'attentat terroriste du marathon de Boston en 2013 et la traque des poseurs de bombes, deux frères d'origine tchétchène. Fait vécu reconstitué sous la forme d'un efficace thriller policier. Protagoniste composite omniprésent, détonnant dans un ensemble réaliste. Réalisation percutante. Jeu vigoureux et senti. (sortie en salle: 13 janvier 2017)
Les circonstances entourant l'attentat terroriste du marathon de Boston en 2013 et la traque des poseurs de bombes, deux frères d'origine tchétchène. Fait vécu reconstitué sous la forme d'un efficace thriller policier. Protagoniste composite omniprésent, détonnant dans un ensemble réaliste. Réalisation percutante. Jeu vigoureux et senti. (sortie en salle: 13 janvier 2017)
Contrairement à ce que faisait craindre son titre, cette évocation d'un drame récent évite les discours patriotiques exacerbés, misant plutôt sur les recettes du thriller policier avec une rare efficacité technique et dramatique. À la différence de son précédent DEEPWATER HORIZON, qui relatait un autre fait vécu en versant parfois dans le mélo, Peter Berg revient ici au mode naturaliste à la FRIDAY NIGHT LIGHT pour reconstituer, dans un style pseudo-documentaire très convaincant, l'horreur de l'attentat de Boston et la violence de l'affrontement entre les forces de l'ordre et les tristement célèbres frères Tsarnaev. Mais il y a un hic: tout le récit est porté par un policier à la forte tête, qui a la faculté de se retrouver toujours au bon moment dans le feu de l'action ou au centre des décisions stratégiques. Or, ce protagoniste, contrairement à tous les autres personnages du film, est une création composite des scénaristes. Le déficit d'authenticité qui résulte de ce parti-pris est toutefois racheté par le jeu vigoureux et senti de Mark Wahlberg, le comédien fétiche de Berg depuis LONE SURVIVOR.
Texte : Louis-Paul Rioux
François Lévesque - Le Devoir
Cette histoire-là valait certainement d’être racontée, là n’est pas le problème. L’absence de recul et le manichéisme du scénario, en revanche, compromettent sérieusement le film. L’approche simpliste et bassement manipulatrice, également.
Ty Burr - The Boston Globe
Peter Berg’s movie, starring Mark Wahlberg in an invented role, is neither great nor gawdawful. It’s professionally made, slickly heartfelt, and is offered up as an act of civic healing. At best, it’s unnecessary. At worst, it’s vaguely insulting.
Sheri Linden - The Hollywood Reporter
The movie is, for Berg, a characteristically high-powered rendition of a real-world disaster that’s still fresh in the collective memory. If nothing else, Berg proves himself a master of filmmaking efficiency.
Peter Debruge - Variety
Except for the solemn slideshow that closes the film, revealing the real faces of the incident’s victims and heroes, PATRIOTS DAY keeps its editorializing to a minimum, while making every effort to resist anything that might be labeled as jingoistic propaganda.
Sonia Sarfati - La Presse
PATRIOTS DAY aurait pu être un film catastrophe sur le mode de la peinture à numéros. Mais le tandem Berg-Wahlberg ne tombe pas dans ce piège-là, misant plutôt sur une distribution solide et sur un scénario qui fait de la ville, Boston, et de sa population de véritables héros.