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Le Coeur en braille

Fr. 2016. Comédie dramatique de Michel Boujenah avec Alix Vaillot, Jean-Stan Du Pac, Charles Berling. Une première de classe sur le point de perdre la vue offre son aide à un camarade qui éprouve des difficultés d'apprentissage. Adaptation plan-plan d'un roman de Pascal Ruter. Enjeux et développements manquant de clarté. Ensemble sympathique et optimiste. Filmage anonyme. Bons interprètes. (sortie en salle: 10 mars 2017)

Général
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Le Coeur en braille (Le Coeur en braille)

Général Général

Fr. 2016. Comédie dramatique de Michel Boujenah avec Alix Vaillot, Jean-Stan Du Pac, Charles Berling.

Une première de classe sur le point de perdre la vue offre son aide à un camarade qui éprouve des difficultés d'apprentissage. Adaptation plan-plan d'un roman de Pascal Ruter. Enjeux et développements manquant de clarté. Ensemble sympathique et optimiste. Filmage anonyme. Bons interprètes. (sortie en salle: 10 mars 2017)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Michel Boujenah
Alfred Lot
D'après le roman de Pascal Ruter
Musique :
Montage :
Depuis sa plus tendre enfance, Marie sait qu'elle va perdre la vue avant d'atteindre l'âge adulte. Et elle a fait la paix avec cette idée. Mais à quelques mois de son audition pour entrer au Conservatoire, la jeune violoncelliste a besoin d'aide pour voir clair. Victor, son camarade de classe, éprouve pour sa part des difficultés d'apprentissage. Aussi, lorsque Marie lui propose de l'aider à faire ses devoirs, Victor saisit l'occasion, sans comprendre que celle qu'il voit dans sa soupe a besoin de lui pour la guider. Les choses sont compliquées par le fait que Marie cache la gravité de son état à ses parents, craignant que son père surprotecteur ne la parachute dans un institut pour aveugles. Et par le fait que le papa veuf de Victor semble sourd aux besoins de vérité exprimés par son fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Michel Boujenah (PÈRE ET FILS) a vu flou. C'est du moins l'impression que laisse sur le spectateur cette adaptation par le comédien-cinéaste du roman de Pascal Ruter. Les développements, les enjeux, le point de vue de l'auteur, manquent de clarté, de précision. D'abondants renseignements sont fournis oralement sur chacun des personnages, mais ceux-ci sont rarement sublimés à l'écran. Le plus crucial étant la passion de Marie pour la musique, un thème qui intervient de façon intermittente dans le récit pour permettre un dénouement auquel manque l'émotion de celui de LA FAMILLE BÉLIER, reproduit ici presque à l'identique. Le filmage anonyme n'aide pas non plus la cause d'un ensemble pourtant sympathique et optimiste, sur l'importance de regarder le monde avec les yeux du coeur. Les talentueux interprètes n'ont rien à se reprocher. Cependant, leur jeu n'est pas toujours au diapason.

Texte : Martin Bilodeau

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