É.-U. 2016. Comédie fantaisiste de Steven Spielberg avec Ruby Barnhill, Mark Rylance, Penelope Wilton. Enlevée par un gentil géant attrapeur de rêves, mais traquée par les congénères sanguinaires de ce dernier, une orpheline demande l'aide de la reine d'Angleterre. Adaptation fidèle du roman de Roald Dahl. Première partie un peu longue et redondante. Direction artistique riche. Mise en scène souple. Animation fluide. M. Rylance émouvant. (sortie en salle: 1 juillet 2016)
Enlevée par un gentil géant attrapeur de rêves, mais traquée par les congénères sanguinaires de ce dernier, une orpheline demande l'aide de la reine d'Angleterre. Adaptation fidèle du roman de Roald Dahl. Première partie un peu longue et redondante. Direction artistique riche. Mise en scène souple. Animation fluide. M. Rylance émouvant. (sortie en salle: 1 juillet 2016)
La rencontre attendue entre Roald Dahl, le maître de la littérature jeunesse ("Charlie and the Chocolate Factory", "Matilda", "James and the Giant Peach"), et Steven Spielberg, l'un des plus grands enchanteurs de l'enfance (E.T. THE EXTRATERRESTRIAL, A.I ARTIFICIAL INTELLIGENCE, THE ADVENTURES OF TINTIN), ne provoque pas les étincelles prévues. Sur le plan purement visuel, THE BFG impressionne: caméra souple et élégante, direction artistique riche et soignée, 3D exploitée avec finesse, animations très fluide des géants de synthèse, musique impeccable de John Williams. Mais c'est sur le plan narratif que le bât blesse. En effet, malgré un travail d'adaptation fidèle et d'une grande rigueur, la première partie, truffée de longueurs et de redondances, trahit un manque de chair et de profondeur. Mark Rylance émeut en géant sensible et expressif. À l'inverse, la jeune Ruby Barnhill manque parfois d'assurance.
Texte : Helen Faradji