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La Vallée de la violence (In a Valley of Violence)

É.-U. 2016. Western de Ti West avec Ethan Hawke, James Ransone, Taissa Farmiga. Un ancien soldat retourne dans une petite ville pour se venger des quatre hommes qui ont essayé de le tuer. Hommage soigné au western spaghetti. Intrigue volontairement minimaliste détournant habilement plusieurs clichés. Musique aux accents morriconiens. Jeu dégagé de E. Hawke.

13 ans + (violence)
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La Vallée de la violence (In a Valley of Violence)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2016. Western de Ti West avec Ethan Hawke, James Ransone, Taissa Farmiga.

Un ancien soldat retourne dans une petite ville pour se venger des quatre hommes qui ont essayé de le tuer. Hommage soigné au western spaghetti. Intrigue volontairement minimaliste détournant habilement plusieurs clichés. Musique aux accents morriconiens. Jeu dégagé de E. Hawke.

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En route pour le Mexique avec sa chienne Abby, un cavalier solitaire arrive à Denton, petite ville du Texas à moitié abandonnée depuis la fermeture de la mine d'argent. Au saloon, bien qu'il ne demande rien à personne, il est pris à partie par Gilly, le fier-à-bras local, qu'il assomme d'un seul coup de poing. Prévenu, le shérif signifie à l'inconnu qu'il ne va pas l'arrêter si celui-ci part immédiatement. Ayant eu le temps de se laver, l'homme, un ancien soldat répondant au prénom de Paul, quitte la ville. Mais la nuit suivante, il est attaqué par Gilly et trois comparses qui tuent son chien et le poussent dans un ravin. Ayant miraculeusement survécu, Paul retourne en ville pour se venger de ses quatre agresseurs. Sur place, il devra aussi affronter le shérif, qui est le père de Gilly.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Filmée à l'ancienne, sans esbroufe ni cascades spectaculaires, cette nouvelle production signée Ti West (THE INKEEPERS) rend un hommage respectueux au western spaghetti, comme en témoigne la musique de Jeff Grace, aux accents fortement morriconiens. Volontairement minimaliste et plutôt convenue (un cavalier taciturne, un village hostile, des méchants à gueules patibulaires, etc.), l'intrigue donne néanmoins lieu au détournement habile de nombreux clichés. Ainsi le duel final entre le héros et son principal adversaire débute très classiquement, pour s'achever de façon tout à fait inattendue. Ici et là, un humour décalé se pointe à l'horizon, ce qui n'est pas sans rappeler l'univers de Sergio Leone. En "poor lonesome cowboy", Ethan Hawke manque un peu d'épaisseur. En revanche, John Travolta (HAIRSPRAY) semble s'amuser dans le rôle du shérif.

Texte : Olivier Lefébure

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