G.-B. 2016. Drame musical de John Carney avec Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Jack Reynor. En 1985 à Dublin, un adolescent fonde un groupe de musique dans le seul but de séduire une décrocheuse dont il est tombé amoureux. Tableau d'époque nostalgique et charmeur. Récit initiatique connu. Plastique raboteuse par endroits. Musique inspirée et stimulante. Belle distribution dominée par J. Raynor. (sortie en salle: 29 avril 2016)
En 1985 à Dublin, un adolescent fonde un groupe de musique dans le seul but de séduire une décrocheuse dont il est tombé amoureux. Tableau d'époque nostalgique et charmeur. Récit initiatique connu. Plastique raboteuse par endroits. Musique inspirée et stimulante. Belle distribution dominée par J. Raynor. (sortie en salle: 29 avril 2016)
Dans la continuité d'une filmographie discrète principalement fondée sur la musique comme véhicule d'émotion et d'émancipation (ONCE, BEGIN AGAIN), John Carney brosse avec SING STREET un tableau d'époque nostalgique aux couleurs vives de l'arc-en-ciel. Tout ce qui brille n'est pas or toutefois. Le récit initiatique n'est guère novateur, la plastique est raboteuse par endroits et l'intrigue sentimentale manque de punch. En revanche, le film possède un charme redoutable, stimulé par la musique inspirée et pleine d'entrain, la reconstitution d'époque crédible et la belle galerie de personnages, tous bien défendus. Cela dit, le film n'est jamais aussi fort que lorsque Carney abat son as: Jack Reynor, épatant de justesse et de profondeur dissimulée dans le rôle du frère aîné un brin philosophe et toujours clairvoyant. Armé des meilleures répliques, qu'il livre avec un aplomb stupéfiant, ce comédien, remarqué dans ROYAL NIGHT OUT, livre une composition digne de celles qui font les stars.
Texte : Martin Bilodeau