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La Mort de Louis XIV

Fr. 2016. Drame historique de Albert Serra avec Jean-Pierre Léaud, Patrick d'Assumçao, Marc Susini. À Versailles, au mois d'août 1715, médecins, domestiques et courtisans se relaient au chevet du roi Louis XIV, qui vit ses derniers jours. Évocation solennelle, fidèle aux faits historiques. Tableaux vivants rigoureux et soignés. Récit antidramatique et monotone. Forte présence de J.-P. Léaud. (sortie en salle: 19 mai 2017)

Général
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La Mort de Louis XIV (La Mort de Louis XIV)

Général Général

Fr. 2016. Drame historique de Albert Serra avec Jean-Pierre Léaud, Patrick d'Assumçao, Marc Susini.

À Versailles, au mois d'août 1715, médecins, domestiques et courtisans se relaient au chevet du roi Louis XIV, qui vit ses derniers jours. Évocation solennelle, fidèle aux faits historiques. Tableaux vivants rigoureux et soignés. Récit antidramatique et monotone. Forte présence de J.-P. Léaud. (sortie en salle: 19 mai 2017)

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Versailles, août 1715. À l'âge vénérable de 76 ans, Louis XIV sent qu'il vit ses derniers jours. Médecins, domestiques et courtisans se relaient au chevet de celui qui, dès sa prise de pouvoir en 1661, avait institué un cérémonial très précis autour de ses moindres faits et gestes. Trop faible pour présider le conseil ou aller prier à la chapelle, Louis se résigne à garder le lit. Une blessure à la jambe, qui le fait terriblement souffrir, vire à la gangrène. Appelé de Marseille, le docteur Lebrun, qui a la réputation de faire des miracles, concocte un élixir soi-disant infaillible. Mais l'inefficacité du traitement provoque la colère de ses confrères et précipite la mort du Roi-Soleil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après les dernières heures de Casanova dans HISTOIRE DE MA MORT (inédit au Québec), le Catalan Albert Serra évoque maintenant celle du Roi-Soleil. Inspiré des mémoires de Saint-Simon et du marquis de Dangeau, le récit se montre très fidèle aux faits historiques, en particulier la conversation entre le roi mourant et son petit successeur, le futur Louis XV. Par contre, le déroulement lent, antidramatique et statique, ne fascinera que les spectateurs les plus patients. La scène où le souverain, en représentation jusque sur son lit de mort, salue ses courtisans-spectateurs venus s'enquérir de sa santé, apporte une modeste note comique à un film austère et morbide. Les discussions entre les médecins de la cour et leurs rivaux de la Faculté de Paris s'avèrent passionnantes, tout comme la froide autopsie pratiquée en comité. Esthétiquement, le film se présente dans une suite de clairs-obscurs soignés et minutieux, aux allures de tableaux vivants. Sous son extravagante perruque, Jean-Pierre Léaud campe avec son charisme si particulier un inoubliable Louis XIV.

Texte : Louis-Paul Rioux

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