É.-U. 2016. Drame d'horreur de Jason Zada avec Natalie Dormer, Taylor Kinney, Yukiyoshi Ozawa. Une jeune Américaine part au Japon à la recherche de sa soeur jumelle, mystérieusement disparue dans une forêt où des personnes de partout dans le monde viennent se suicider. Recettes connues au service d'une méditation sur les traumatismes d'enfance. Failles dans le scénario. Réalisation soignée et parfois efficace. N. Dormer pas toujours convaincante. (sortie en salle: 8 janvier 2016)
Une jeune Américaine part au Japon à la recherche de sa soeur jumelle, mystérieusement disparue dans une forêt où des personnes de partout dans le monde viennent se suicider. Recettes connues au service d'une méditation sur les traumatismes d'enfance. Failles dans le scénario. Réalisation soignée et parfois efficace. N. Dormer pas toujours convaincante. (sortie en salle: 8 janvier 2016)
Empruntant le même cadre dramatique que le SEA OF TREES de Gus Van Sant (bientôt en salles au Québec), ce thriller d'horreur très classique comporte une ou deux idées ingénieuses et ménage quelques scènes assez tendues, réalisées avec soin et savoir-faire par le nouveau venu Jason Zada. Mais de trop nombreuses failles dans le scénario empêchent le spectateur d'adhérer totalement à cette méditation mélancolique sur les traumatismes d'enfance, assaisonnée d'effets-chocs et d'apparitions fantomatiques plus convenues, typiques du cinéma d'horreur asiatique (même si le film a été tourné en grande partie dans une forêt en Serbie). Ce manque de cohérence narrative amoindrit du reste la force dramatique du coup de théâtre final. Dans son vrai premier rôle au cinéma, Natalie Dormer ("The Tudors", HUNGER GAMES) a beaucoup de présence, à défaut de toujours convaincre.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Yvan Godbout, Québec
Après une première partie plutôt laborieuse, et malgré de nombreux trous et invraisemblances scénaristiques, le film atteint enfin son rythme de croisière, et parvient à nous intéresser, à défaut de captiver. Certains passages assez réussis font frissonner, mais ils sont malheureusement peu nombreux; on aurait souhaiter plus. Le dernier quart du film nous garde en haleine, et le retournement final doux amer en laissera certains perplexes.
J'attribue à ce film la Cote