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The Vessel

É.-U. 2016. Drame de Julio Quintana avec Lucas Quintana, Martin Sheen, Jacqueline Duprey. Dix ans après la mort de 46 enfants dans un tsunami qui a ravagé son village de Porto Rico, un jeune ressuscité construit une structure avec les débris de l'école. Allégorie christique sur la culpabilité des survivants. Récit un peu éparpillé et répétitif. Photographie naturaliste et onirique d'une grande beauté. Montage alerte. Présence remarquable de M. Sheen. (sortie en salle: 14 octobre 2016)

Général
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The Vessel (The Vessel)

Général Général

É.-U. 2016. Drame de Julio Quintana avec Lucas Quintana, Martin Sheen, Jacqueline Duprey.

Dix ans après la mort de 46 enfants dans un tsunami qui a ravagé son village de Porto Rico, un jeune ressuscité construit une structure avec les débris de l'école. Allégorie christique sur la culpabilité des survivants. Récit un peu éparpillé et répétitif. Photographie naturaliste et onirique d'une grande beauté. Montage alerte. Présence remarquable de M. Sheen. (sortie en salle: 14 octobre 2016)

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Il y a 10 ans, une vague meurtrière emportait au fond de l'océan les corps de 46 élèves d'une petite école d'un village côtier de Porto Rico. Aujourd'hui, le traumatisme est encore profond parmi les habitants, les femmes refusant obstinément de faire des enfants, malgré les supplications du père Douglas. Entre tristesse et misère, Leo tente pour sa part de trouver sa voie, en s'occupant de sa mère éplorée. Mais la veille du départ de son meilleur ami, le jeune homme tombe dans la mer et se noie, pour ressusciter trois jours plus tard. Le mystère s'épaissit quand Léo se réveille avec un stigmate sur le pied, après avoir commencé à construire une structure à partir des débris de l'école.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette fable christique sur la résilience et la culpabilité des survivants emprunte à son producteur exécutif Terrence Malick (THE TREE OF LIFE) son traitement sensible et spirituel. Avec ses plans découpés mettant en valeur le grain de la peau et les textures des objets, sa caméra mobile et souple, son montage alerte, sa voix-off inspirée, sa photographie aux accents naturalistes et oniriques d'une grande beauté, le nouveau venu Julio Quintana déploie un arsenal stylistique qui confère à son film une aura mystique touchante. Malheureusement le récit, d'un symbolisme plutôt primaire, s'éparpille et se répète. Satisfaisante, l'interprétation est dominée par Martin Sheen (BADLANDS de Malick, APOCALYPSE NOW, THE WAY). Dans le rôle du prêtre, le vétéran fait preuve d'une présence remarquable, à la fois douce et puissante.

Texte : Helen Faradji

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