Isabelle Régnier - Le Monde
Jacques Morice - Télérama
On a (...) le sentiment que le film se résume à une surenchère permanente: dans le spectaculaire, la caricature, les extrêmes. C'est toujours plus d'argent, plus de coke, plus de musique, plus de jolies filles. (...) [Le] problème, c'est que (...) Jan Kounen avait déjà fait ce film, en plus dérangeant.
Vincent Ostria - L'Humanité
Clichés sur les harpies de la mode, sur la Russie et ses oligarques abrutis. Calquant regards caméra, adresses au spectateur, et voix off sur 99 FRANCS, (le film), (...) Beigbeder reste en deçà de ce modèle peu subtil. Au lieu d’un brûlot satirique, c’est une illustration complaisante de ce monde en toc.
Didier Péron - Libération
Pour dire du mal de la pub ou de la mode, ou même pour exprimer quelque chose [d’intéressant], il [faut] (...) ne pas avoir le nez dedans. (...) Or, tout ce qui ici est montré en contre-modèle relève encore et toujours du marketing, de l’emballage moche et d’un cruel manque de rigueur.
Philippe Lagouche - La Voix du Nord
L’affiche donne le ton: un doigt d’honneur manucuré. Provocation annoncée. Si seulement. Si Frédéric Beigbeder peut être bon dans la satire, son cynisme manque malheureusement de la touche d’humour qui pourrait alléger un propos lourdingue.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Sur la forme, [L'IDÉAL] est assez virtuose. (...) Mais sur le fond, on se demande s'il ne fallait pas en rester au roman. Car la caricature du monde des cosmétiques (...) tourne trop (...) à la farce. Réduit à un exercice de style en surchauffe, le propos (...) frôle en permanence la vulgarité.
Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur
(...) que reste-il au terme de ces quatre-vingt-dix minutes qui souvent paraissent longues? Le sentiment que la frivolité du monde dépeint a déteint sur le film et que, du coup, la charge contre des usages et des comportements indécents se révèle rien moins qu’inoffensive.