É.-U. 2016. Thriller de Paul Tanter avec Tom Hopper, Amy Huberman, Lacy Moore. Lors d'un coup d'État dans une petite démocratie d'Europe de l'Est, un agent de la CIA vient en aide à la présidente du pays qu'un général rebelle veut éliminer. Intrigue d'une rare insignifiance et bourrée d'invraisemblances. Dialogue souvent stupide. Réalisation sans tonus. Décors d'une grande laideur. Effets spéciaux à la limite de l'amateurisme. Interprétation exécrable.
Lors d'un coup d'État dans une petite démocratie d'Europe de l'Est, un agent de la CIA vient en aide à la présidente du pays qu'un général rebelle veut éliminer. Intrigue d'une rare insignifiance et bourrée d'invraisemblances. Dialogue souvent stupide. Réalisation sans tonus. Décors d'une grande laideur. Effets spéciaux à la limite de l'amateurisme. Interprétation exécrable.
Tournée dans des décors d'une grande laideur alors que l'action est censée se dérouler dans un établissement de luxe prisé par les autorités politiques, cette pathétique série Z ne livre même pas le minimum requis, soit un spectacle aussi tonitruant qu'abrutissant, mais à tout le moins divertissant. La maigreur du budget a imposé le huis clos dans l'hôtel, mais le réalisateur Paul Tanter n'a rien tiré de cet aspect du récit. L'intrigue est d'une rare insignifiante, clichés et incohérences se bousculent au portillon, les dialogues sont le plus souvent stupides et la réalisation s'avère très mollassonne. Quant aux effets spéciaux, il frôle l'amateurisme. L'affrontement ultime à l'épée entre le gentil héros et le vilain méchant est d'un grotesque absolu, alors qu'il devrait être le clou du spectacle. L'intégralité de la distribution est exécrable; en premier chef, Tom Hopper qui est dénué de tout charisme et dont le seul talent se résume à avoir des beaux abdos très découpés.
Texte : Olivier Lefébure