É.-U. 2016. Drame de guerre de William Kaufman avec Charlie Weber, Scott Adkins, Sasha Jackson. Dans un pays du Moyen-Orient, un petit groupe de Marines défend une ambassade américaine, attaquée par des terroristes islamistes. Série B lourdement patriotique mais efficace. Enjeux politiques escamotés. Réalisation musclée. Effets de style manquant de subtilité. Interprétation énergique à souhait.
Dans un pays du Moyen-Orient, un petit groupe de Marines défend une ambassade américaine, attaquée par des terroristes islamistes. Série B lourdement patriotique mais efficace. Enjeux politiques escamotés. Réalisation musclée. Effets de style manquant de subtilité. Interprétation énergique à souhait.
Martelant son message patriotique à coups de dialogues sentencieux et de plans ostentatoires sur le drapeau américain, JARHEAD 3 ne fait définitivement pas dans la subtilité. En outre, la décision des auteurs de ne pas avoir clairement identifié le pays où l'intrigue se déroule fait en sorte que les enjeux politiques du conflit sont complètement escamotés, au profit du simple divertissement. Ceci dit, à ce chapitre, cette série B guerrière se révèle très efficace. L'action tarde un peu à démarrer, mais une fois l'attaque lancée (au bout de 30 minutes), le spectateur a droit à un feu nourri d'affrontements sanglants et spectaculaires. Musclée, la réalisation abuse toutefois d'effets de style pompeux (ralentis, distorsions du son, etc.), qui alourdissent le rythme. L'interprétation est énergique à souhait et la frêle Sasha Jackson (BLUE CRUSH 2) se bat à armes égales avec ses virils partenaires.
Texte : Olivier Lefébure