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Jamais contente

Fr. 2016. Comédie dramatique de Émilie Deleuze avec Léna Magnien, Patricia Mazuy, Philippe Duquesne. Une adolescente au caractère difficile trouve un exutoire dans la chanson, au sein d'un groupe rock composé de garçons un peu plus âgés qu'elle. Adaptation vivante et mordante d'une série de romans jeunesse de Marie Desplechin. Réalisation discrète, rythmée et efficace. Forte présence de la débutante L. Magnien. (sortie en salle: 11 août 2017)

Général
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Jamais contente (Jamais contente)

Général Général

Fr. 2016. Comédie dramatique de Émilie Deleuze avec Léna Magnien, Patricia Mazuy, Philippe Duquesne.

Une adolescente au caractère difficile trouve un exutoire dans la chanson, au sein d'un groupe rock composé de garçons un peu plus âgés qu'elle. Adaptation vivante et mordante d'une série de romans jeunesse de Marie Desplechin. Réalisation discrète, rythmée et efficace. Forte présence de la débutante L. Magnien. (sortie en salle: 11 août 2017)

Mal dans sa peau, impulsive et sarcastique, Aurore, treize ans, fait le désespoir de ses parents, de sa grand-mère et de sa petite soeur. Obligée de redoubler sa cinquième année, l'adolescente sort de sa torpeur grâce aux encouragements de son nouveau professeur de français, qui l'initie à la poésie. Remarquée par le grand frère d'une amie alors qu'elle s'amuse à imiter une chanteuse, Aurore est recrutée par le groupe de rock de ce dernier, composé de garçons un peu plus âgés qu'elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les tourments de l'âge ingrat sont illustrés de manière vivante et mordante dans cette adaptation réussie de la série de romans jeunesse "Le journal d'Aurore" de Marie Desplechin. Narré par la narcissique et maladroite protagoniste, le récit joue à merveille du contraste entre la vie tout à fait banale qu'elle mène avec une famille sans histoire et sa propension à voir des drames partout, quitte à en inventer (cf. la troublante discussion à table sur les abus sexuels). Cela dit, sa découverte de la poésie donne naissance à peu de scènes vraiment significatives, tandis que le dénouement déçoit par son ton consensuel. Travaillant surtout à la télévision, avec seulement un long métrage cinéma au compteur (PEAU NEUVE en 1999), Émilie Deleuze offre une réalisation discrète, néanmoins rythmée et efficace. Bref, un film sympathique et sans prétention, qui repose entièrement sur les petites épaules de Léna Magnien, débutante dotée d'une forte présence et d'une insolence rafraîchissante.

Texte : Louis-Paul Rioux

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