Go to main content
4

Histoire hippie (Stone Story)

Can. 2016. Documentaire de Jean-André Fourestié . En 1966, un Américain joint une communauté hippie en compagnie de ses deux jeunes filles, aujourd'hui encore marquées par cette expérience. Examen honnête des impacts d'une vie sur celle des autres. Bon sens du récit. Détails contextuels manquants. Traitement fluide et planant. Belles compositions picturales. (sortie en salle: 26 août 2016)

Général
4

Histoire hippie (Stone Story)

Général Général

Can. 2016. Documentaire de Jean-André Fourestié .

En 1966, un Américain joint une communauté hippie en compagnie de ses deux jeunes filles, aujourd'hui encore marquées par cette expérience. Examen honnête des impacts d'une vie sur celle des autres. Bon sens du récit. Détails contextuels manquants. Traitement fluide et planant. Belles compositions picturales. (sortie en salle: 26 août 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
InformAction Films
Producteurs :
En 1966, l'Américain Martin Stone quitte son emploi d'infographiste pour joindre la Hog Farm, une communauté hippie qui sillonne les routes des États-Unis à bord d'une caravane composée d'autobus aux motifs psychédéliques. Pendant six ans, ses filles Debbie et Jackie, encore enfants, ont partagé la vie de la commune, avant d'aller retrouver leur mère, installée sur la côte Est et remariée à un vétéran du Vietnam. Aujourd'hui, mère et filles vivent à proximité les unes des autres, dans la grande région de Philadelphie, tandis que Martin a établi son campement définitif dans un grand appartement du quartier Mile-End, qu'il a transformé en lieu d'accueil pour les Néo-Montréalais bohèmes en quête d'un endroit où se poser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Chaque vie est une somme de choix, conscients et inconscients. Avec une très grande honnêteté, le documentariste Jean-André Fourestié examine dans ce premier long métrage l'impact des choix faits par Stone au cours de son existence, sur les membres de sa famille et sur les gens qui l'entourent. Le bilan est mitigé et le cinéaste ne cherche pas à l'enjoliver, malgré son affection évidente pour cet iconoclaste, témoin d'un temps révolu qui ouvre sa porte et son coeur aux étrangers. Si le sujet peut paraître flottant et l'amorce un peu chiche en renseignements contextuels, Fourestié sait comment raconter une histoire et faire parler les images. Son film, sans narration en voix off ni verbiage inutile, contient quelques montages parallèles vraiment éloquents, presque tragi-comiques. En outre, le traitement fluide et planant, marqué par de très belles compositions picturales, ne manque pas de captiver.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3