Can. 2016. Documentaire de Jean-André Fourestié . En 1966, un Américain joint une communauté hippie en compagnie de ses deux jeunes filles, aujourd'hui encore marquées par cette expérience. Examen honnête des impacts d'une vie sur celle des autres. Bon sens du récit. Détails contextuels manquants. Traitement fluide et planant. Belles compositions picturales. (sortie en salle: 26 août 2016)
En 1966, un Américain joint une communauté hippie en compagnie de ses deux jeunes filles, aujourd'hui encore marquées par cette expérience. Examen honnête des impacts d'une vie sur celle des autres. Bon sens du récit. Détails contextuels manquants. Traitement fluide et planant. Belles compositions picturales. (sortie en salle: 26 août 2016)
Chaque vie est une somme de choix, conscients et inconscients. Avec une très grande honnêteté, le documentariste Jean-André Fourestié examine dans ce premier long métrage l'impact des choix faits par Stone au cours de son existence, sur les membres de sa famille et sur les gens qui l'entourent. Le bilan est mitigé et le cinéaste ne cherche pas à l'enjoliver, malgré son affection évidente pour cet iconoclaste, témoin d'un temps révolu qui ouvre sa porte et son coeur aux étrangers. Si le sujet peut paraître flottant et l'amorce un peu chiche en renseignements contextuels, Fourestié sait comment raconter une histoire et faire parler les images. Son film, sans narration en voix off ni verbiage inutile, contient quelques montages parallèles vraiment éloquents, presque tragi-comiques. En outre, le traitement fluide et planant, marqué par de très belles compositions picturales, ne manque pas de captiver.
Texte : Martin Bilodeau