G.-B. 2016. Comédie dramatique de Stephen Frears avec Meryl Streep, Hugh Grant, Simon Helberg. En 1944, une célèbre héritière, qui chante faux sans le savoir, donne un concert au Carnegie Hall, au désespoir de son mari, qui avait jusque-là réussi à lui éviter une humiliation. Récit doux-amer, tiré d'une histoire vraie. Traitement plutôt théâtral. Reconstitution d'époque modeste. M. Streep brillante. H. Grant très solide. (sortie en salle: 12 août 2016)
En 1944, une célèbre héritière, qui chante faux sans le savoir, donne un concert au Carnegie Hall, au désespoir de son mari, qui avait jusque-là réussi à lui éviter une humiliation. Récit doux-amer, tiré d'une histoire vraie. Traitement plutôt théâtral. Reconstitution d'époque modeste. M. Streep brillante. H. Grant très solide. (sortie en salle: 12 août 2016)
Pour raconter la pathétique histoire de Florence Foster Jenkins, morte le 26 novembre 1944 (elle souffrait en silence de la syphilis), Stephen Frears a opté pour un traitement plutôt théâtral et une reconstitution d'époque modeste. De fait, sa réalisation, bien que soignée, manque d'ambition, si on la compare à celle de son flamboyant MRS. HENDERSON PRESENTS, lui aussi centré sur une riche dame amoureuse des arts. Par ailleurs, ce film sur la flagornerie, l'hypocrisie et la désillusion contient un ou deux développements artificiels. Cela dit, il s'agit d'un fort agréable divertissement, mené avec verve et sans temps mort par un vétéran aguerri. Masquant ses véritables talents vocaux (cf. MAMMA MIA!, INTO THE WOODS, RICKI AND THE FLASH), Meryl Streep offre une autre prestation mémorable, tour à tour hilarante et poignante. À ses côtés, Hugh Grant est très solide dans un rôle moralement complexe, les scènes d'intimité affectueuse entre les deux époux s'avérant particulièrement touchantes. En accompagnateur tombé des nues, Simon Helberg ("The Big Bang Theory) est épatant.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Jason Plante, Gatineau
LA SURPRISE DE LA SEMAINE! Stephen Frears semblait s'éteindre peu à peu, rejoignant sa gang de Spielberg dans des films plus ou moins commerciaux. Et bien non! Cette histoire, tranchée en deux clans (ceux qui vénèrent Florence, et ceux qui ne se gènent pas de la détester), nous rappelle la nostalgie folle des années 80-90, ces vieilles bio-pics aux palns caméras un brin trop sérieux, qui réussissent à nous donner un bon coup de coeur... Streep égale à elle-même, et Hugh Grant surprenant, qu'on se demande pourquoi il a été boudé aux Oscars. Moi, de mon côté, je suis de la partie en faveur de cette chanteuse, car je sais que je ne ferais pas diablement mieux... (Et en passant, je suis un fan inconditionnel de Frears)
J'attribue à ce film la Cote