É.-U. 2016. Drame de Meera Menon avec Anna Gunn, Sarah Megan Thomas, James Purefoy. Une femme d'affaires de Wall Street se retrouve dans la mire d'une détective de l'unité des crimes économiques, qui enquête sur les agissements de son amant, un courtier réputé. Variation routinière sur le thème du pouvoir au féminin. Quelques idées attrayantes. Réalisation inexpressive. Interprétation plus ou moins convaincante. (sortie en salle: 12 août 2016)
Une femme d'affaires de Wall Street se retrouve dans la mire d'une détective de l'unité des crimes économiques, qui enquête sur les agissements de son amant, un courtier réputé. Variation routinière sur le thème du pouvoir au féminin. Quelques idées attrayantes. Réalisation inexpressive. Interprétation plus ou moins convaincante. (sortie en salle: 12 août 2016)
Femmes et pouvoir. Au cinéma, ce thème universel et riche inspire la plupart du temps le même schéma de rivalité. En faisaient foi WORKING GIRL, THE BUSINESS OF STRANGERS et CRIME D'AMOUR. C'est encore le cas avec cette production réservant deux ou trois scènes fortes, une bonne dose de girl-power, mais aussi une pelletée de clichés - dont l'éventail va des martinis très secs avalés à la chaîne par les trois héroïnes, au chandail à capuchon porté par le néo-millionnaire du web. La réalisation inexpressive de Meera Menon (l'inédit FARAH GOES BANG) encapsule une intrigue soutenue mais sans surprise sur la place des femmes dans un monde d'hommes, et dont l'évolution passe essentiellement par les dialogues et les visages d'interprètes cadrés en plans serrés. Anna Gunn convainc à moitié et force parfois la note pour asseoir l'autorité de son personnage. À l'inverse, Sarah Megan Thomas n'a pas le bagout de la vice-présidente ambitieuse qu'elle est censée incarner.
Texte : Martin Bilodeau