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Envie (Urge)

É.-U. 2016. Drame d'horreur de Aaron Kaufman avec Justin Chatwin, Danny Masterson, Ashley Greene. Un week-end festif sur une île tourne au cauchemar pour sept amis, après qu'ils eurent consommé une nouvelle drogue de synthèse dans une boîte de nuit huppée. Intrigue convenue et manquant de cohérence. Récit et personnages d'une grande vacuité. Réalisation tapageuse et racoleuse. Interprétation forcée de P. Brosnan.

16 ans + (violence)
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Envie (Urge)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2016. Drame d'horreur de Aaron Kaufman avec Justin Chatwin, Danny Masterson, Ashley Greene.

Un week-end festif sur une île tourne au cauchemar pour sept amis, après qu'ils eurent consommé une nouvelle drogue de synthèse dans une boîte de nuit huppée. Intrigue convenue et manquant de cohérence. Récit et personnages d'une grande vacuité. Réalisation tapageuse et racoleuse. Interprétation forcée de P. Brosnan.

Jeune milliardaire arrogant, Neil invite ses amis Danny, Vick et Denise, ainsi que son assistante, la froide Theresa, à passer le week-end dans sa luxueuse maison sur une île. Sur place, ils retrouvent Jason, artiste muraliste, et sa compagne Joey. L'objectif: passer deux jours de totale détente et de plaisir. Le premier soir, les sept amis se rendent dans une boîte de nuit huppée où ils consomment une nouvelle drogue de synthèse, appelée "urge". Celle-ci les libère de toutes leurs inhibitions et leur fait vivre une folle nuit, sauf pour Jason, qui ne ressent aucun effet. Le lendemain, ils décident de renouveler l'expérience, même si le propriétaire du night-club et son maître de cérémonie ont clairement dit à Jason qu'il ne fallait jamais prendre deux fois cette drogue. Faisant fi de l'avertissement, les jeunes fêtards inhalent à nouveau des capsules de "urge". Dès lors, le week-end festif vire au cauchemar.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour sa première réalisation, le producteur de MACHETE KILLS et de SIN CITY 2 a décidé de frapper fort et d'entrée de jeu, d'en mettre plein la vue au spectateur. De fait, le générique d'ouverture défile sur des corps aux poses plus que suggestives, moulés dans des combinaisons de latex rouge. Malheureusement, à l'image de cette première séquence sans lien direct avec l'intrigue, Aaron Kaufman confond audace et racolage. Manquant de cohérence, URGE propose un mélange clinquant de slasher, d'horreur et de critique de la société de consommation, le tout saupoudré d'érotisme. Plus une petite touche de démonisme en dénouement! Au final, le film s'avère prétentieux, ennuyeux et d'une grande vacuité, à l'image des personnages, tous antipathiques. La réalisation multiplie les effets tape-à-l'oeil, bien que la photographie soit assez soignée. Face à ses jeunes partenaires, le vétéran Pierce Brosnan (THE GHOST WRITER) cabotine joyeusement, tel un ersatz en roues libres de Jack Nicholson.

Texte : Olivier Lefébure

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