Fr. 2016. Drame de moeurs de Houda Benyamina avec Oulaya Amamra, Déborah Lukumuena, Kevin Mischel. Nouvellement admise au sein d'un gang dirigé par une trafiquante, une jeune fille fait la connaissance d'un danseur à la sensualité troublante. Mélange puissant de récit d'émancipation, de romanesque et de tragédie. Mise en scène alerte et intelligente. Fraîcheur et énergie enthousiasmantes. Interprétation féroce et émouvante.
Nouvellement admise au sein d'un gang dirigé par une trafiquante, une jeune fille fait la connaissance d'un danseur à la sensualité troublante. Mélange puissant de récit d'émancipation, de romanesque et de tragédie. Mise en scène alerte et intelligente. Fraîcheur et énergie enthousiasmantes. Interprétation féroce et émouvante.
Caméra d'or au Festival de Cannes 2016, ce premier film de Houda Benyamina étonne en premier lieu par son énergie rebelle. Transposant la grande question du "cinéma de banlieue" français - comment s'en sortir? - dans un univers essentiellement féminin et sur un mode plus romanesque que sociopolitique, DIVINES offre un mélange puissant de chronique d'émancipation et de tragédie pure. Empreint de tendresse et de douceur, le regard de la réalisatrice n'est pourtant jamais complaisant ni misérabiliste. Par une utilisation intelligente de la musique et une mise en scène alerte, Benyamina rend ces deux jeunes femmes en quête de liberté aussi attachantes que chaleureuses. Ambitieux et d'une fraîcheur enthousiasmante, le film doit beaucoup à l'interprétation à la fois explosive, féroce et émouvante de deux nouvelles venues de grand talent: Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena.
Texte : Helen Faradji
Par : Vincent Boutin, Lévis
Très bon ! Plusieurs forces à ce film dont la prestation vibrante d'Oulaya Amamra.
J'attribue à ce film la Cote