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Derrière la scène (Green Room)

É.-U. 2016. Thriller de Jeremy Saulnier avec Anton Yelchin, Imogen Poots, Patrick Stewart. Témoins d'un meurtre commis dans le bar néonazi où ils se produisaient, des musiciens punks se barricadent dans la loge pour échapper au patron qui veut les éliminer. Film de siège ultraviolent plutôt conventionnel, mais efficace. Trouvailles narratives. Décor glauque, baigné dans une lumière verdâtre anxiogène. Interprétation vigoureuse. (sortie en salle: 6 mai 2016)

13 ans + (violence)
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Derrière la scène (Green Room)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2016. Thriller de Jeremy Saulnier avec Anton Yelchin, Imogen Poots, Patrick Stewart.

Témoins d'un meurtre commis dans le bar néonazi où ils se produisaient, des musiciens punks se barricadent dans la loge pour échapper au patron qui veut les éliminer. Film de siège ultraviolent plutôt conventionnel, mais efficace. Trouvailles narratives. Décor glauque, baigné dans une lumière verdâtre anxiogène. Interprétation vigoureuse. (sortie en salle: 6 mai 2016)

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Groupe punk de la Virginie endetté et sur le point d'imploser, The Ain't Rights accepte en désespoir de cause un contrat dans un bar au milieu d'une forêt de l'Oregon, fréquenté par des skinheads. Après la prestation, le bassiste retourne chercher dans la loge le téléphone de sa collègue guitariste. Mais en ouvrant la porte, il tombe sur un spectacle glaçant: une jeune femme est allongée sur le sol, un couteau planté dans la tempe, entourée d'individus menaçants et d'une fille apeurée. Aussitôt, les autres musiciens se barricadent dans la pièce, en compagnie des acteurs du drame. Appelé sur les lieux, le propriétaire de l'établissement, néonazi à la tête d'un trafic d'héroïne clandestin, ordonne l'élimination de ces témoins gênants. Mais il a sous-estimé les assiégés, qui font preuve d'énergie et d'ingéniosité pour sauver leur peau.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après BLUE RUIN, récit de vengeance au traitement original et insolite, Jeremy Saulnier revient avec un exercice plus conventionnel, soit un film de siège ultraviolent et gore sur le modèle de STRAW DOGS. Le réalisateur ayant retenu la leçon d'Hitchcock, les musiciens se défendent souvent avec des moyens propres à leur profession: pieds de micro, effet Larsen (ou feedback) pour désorienter des chiens féroces lancés sur eux, tactiques de guérilla dans l'esprit punk, etc. Et à une ou deux exceptions près, les néonazis ne sont pas dépeints comme des caricatures, tandis que leur chef, campé par un Patrick Stewart sobre et à contre-emploi, évoque davantage un homme d'affaires aux prises avec un fâcheux contretemps qu'un leader suprémaciste hystérique. Efficace, parfois inventive, la mise en scène exploite de manière expressive un décor glauque, baigné dans une lumière verdâtre anxiogène. Bien que les personnages ne possèdent aucune épaisseur psychologique, ils sont défendus avec vigueur. Imogen Poots (SHE'S FUNNY THAT WAY) épate particulièrement dans un rôle imprévisible.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Un Exercice de style nihiliste

Le récit est tout entier condensé sur quelques heures formant le temps d’un suspense plutôt réussi. (...) [Toutefois,] GREEN ROOM relève de l’exercice de style tout autant que d’une certaine tendance nihiliste du cinéma de terreur contemporain.
Derrière la scène Jeremy Saulnier

Des riffs qui cognent

Le film se pose (...) dans le prolongement d’une nouvelle génération de slasher: ambitieux en ce qui concerne (...) ses personnages (ni étudiants, ni auto-stoppeurs...) et ses lieux (...) (ni motel, ni maison isolée...), mais insuffisamment audacieux pour remettre en cause son principe de fond ultracodifié.

Derrière la scène Jeremy Saulnier

Face au gun, des enfants...

Après BLUE RUIN, (...) Jeremy Saulnier confirme qu'il sait décliner la violence sur divers modes. Suspense, humour noir et action guident cette guerre circonscrite à un club et un bout de terrain. (...) En s'appuyant sur une variété d'armes, (...) le réalisateur orchestre très bien ce jeu de massacre.

Derrière la scène Jeremy Saulnier

Lacets rouges

Redoutable plongée en enfer, où le cinéaste élabore (...) un processus de vengeance [qui] ne laissera (...) pas grand-chose d’intact, ni les personnages, ni les spectateurs, médusés et malmenés. Ce thriller gore (...) est une illustration cruelle et presque ironique de la psyché punk poussée à son comble.

Derrière la scène Jeremy Saulnier

Thriller auréolé d'un parfait salopard

Un exercice de style amusant comme peut l'être un "survivor" efficace, un peu affaibli par des transitions dialoguées sans grand intérêt, mais musclé par le réalisme impitoyable de certaines séquences. (...) Patrick Stewart (...) se régale à se glisser pour la première fois dans la peau d'un parfait salopard.

Derrière la scène Jeremy Saulnier

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