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Dans le noir (Lights Out)

É.-U. 2016. Drame d'horreur de David F. Sandberg avec Teresa Palmer, Maria Bello, Billy Burke. Un monstre qui n'apparaît que lorsque les lumières sont éteintes poursuit inlassablement les membres d'une famille dysfonctionnelle. Exercice de manipulation habile fondé sur la suggestion. Plusieurs invraisemblances. Savoir-faire technique indéniable. Emploi inspiré du clair-obscur. Jeu intense. (sortie en salle: 22 juillet 2016)

13 ans + (horreur)
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Dans le noir (Lights Out)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2016. Drame d'horreur de David F. Sandberg avec Teresa Palmer, Maria Bello, Billy Burke.

Un monstre qui n'apparaît que lorsque les lumières sont éteintes poursuit inlassablement les membres d'une famille dysfonctionnelle. Exercice de manipulation habile fondé sur la suggestion. Plusieurs invraisemblances. Savoir-faire technique indéniable. Emploi inspiré du clair-obscur. Jeu intense. (sortie en salle: 22 juillet 2016)

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Lorsqu'elle était petite, Rebecca était régulièrement visitée par une créature terrifiante, qui venait la harceler dès que les lumières s'éteignaient. En quittant la maison familiale, peu après la disparition de son père, la jeune femme croyait avoir tiré un trait sur cet épisode terrifiant de sa vie. Or, voilà que dix ans après avoir apparemment surmonté ses peurs, Rebecca apprend que Martin, son jeune demi-frère, est sujet aux mêmes apparitions. Celles-ci semblent trouver leur source dans le passé de leur mère, une femme à la santé mentale fragile, qui affirme depuis toujours être hantée par Diana, une sorte d'amie imaginaire inquiétante, qui lui apparaît quand les lumières sont éteintes, et frappe dans l'obscurité totale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La suggestion est plus angoissante que la démonstration. Ce principe du cinéma d'horreur a inspiré à David F. Sandberg un court métrage de moins de trois minutes reposant sur une idée aussi absurde que riche: les visites angoissantes d'une créature qui n'apparaît que lorsqu'il fait complètement noir. Le succès viral obtenu a permis à Sandberg de réaliser cette version longue, plus ambitieuse et efficace, construite sur les peurs enfantines et la crainte de ce que l'on croit voir. La mise en scène ludique, qui évoque parfois le savoir-faire d'un jeune Spielberg, la remarquable direction photo, qui exploite expertement les clairs-obscurs, ainsi que le jeu intense des interprètes, fortifient cet exercice de manipulation invraisemblable mais habile, aussi primaire qu'angoissant. Nous voici donc devant un premier long métrage prometteur et terrifiant, dont l'efficacité se mesure au fait qu'une fois rentré à la maison... il nous faille allumer toutes les lumières.

Texte : Georges Privet

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