Go to main content
5

Dalida

Fr. 2016. Drame biographique de Lisa Azuelos avec Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve. La vie de la chanteuse italo-égyptienne Iolanda Gigliotti qui, sous le pseudonyme de Dalida, a connu un succès mondial, mais aussi beaucoup de déceptions amoureuses. Évocation bancale d'un destin tragique. Déconstruction habile dans le premier tiers. Passages anecdotiques et artificiels. Reconstitution d'époque crédible. S. Alviti gracieuse et charismatique. (sortie en salle: 28 avril 2017)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

Dalida (Dalida)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2016. Drame biographique de Lisa Azuelos avec Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve.

La vie de la chanteuse italo-égyptienne Iolanda Gigliotti qui, sous le pseudonyme de Dalida, a connu un succès mondial, mais aussi beaucoup de déceptions amoureuses. Évocation bancale d'un destin tragique. Déconstruction habile dans le premier tiers. Passages anecdotiques et artificiels. Reconstitution d'époque crédible. S. Alviti gracieuse et charismatique. (sortie en salle: 28 avril 2017)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Née en 1933 dans un quartier italien du Caire, Iolanda Gigliotti connaît une enfance malheureuse, stigmatisée en raison de problèmes oculaires et victime des violences de son père. Néanmoins, au seuil de la vie adulte, Iolanda s'épanouit. Encouragée par son frère Bruno, qui est impressionné par sa voix profonde, elle se lance dans une carrière de chanteuse. Directeur des programmes à la station de radio Europe 1, le Français Lucien Morisse mise lui aussi sur son talent et la prend sous son aile. Grâce au flair et aux relations de ce dernier, Iolanda, sous le pseudonyme de Dalida, devient une star internationale. Mais son succès, qui ne se dément jamais, cache un terrible mal de vivre, aggravé par le suicide de trois de ses amants, dont Lucien et le jeune chanteur italien Luigi Tenco, et par le difficile renoncement à son rêve de devenir mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À partir des mémoires d'Orlando (nom d'artiste de Bruno Gigliotti), gérant de Dalida de 1965 à 1987, Lisa Azuelos a conçu un biopic soigné mais bancal, qui rend toutefois justice au riche répertoire de la chanteuse au destin tragique. Dans un premier temps, l'enfance et les débuts artistiques de celle-ci sont évoqués à partir des témoignages croisés de ses proches, interrogés par le thérapeute qui la soigne après sa première tentative de suicide en 1967. Cette déconstruction, plutôt réussie, est toutefois suivie d'un déroulement plus linéaire. Le récit s'embourbe alors dans l'anecdote et l'artifice, alors que la réalisatrice superpose de manière trop littérale les récits de certains grands succès de Dalida avec des épisodes de sa vie. Quelques séquences retiennent toutefois l'attention, dont celle du suicide de Luigi Tenco, un geste d'une grande force symbolique. En outre, la reconstitution d'époque est crédible et haute en couleur. Enfin, la nouvelle venue Sveva Alviti incarne une charismatique et gracieuse Dalida, aux côtés des excellents Riccardo Scamarcio et Jean-Paul Rouve.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3