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Corps étranger

Fr. 2016. Drame de Raja Amari avec Sarra Hannachi, Hiam Abbass, Salim Kechiouche. À Lyon, une sans-papier tunisienne se révolte quand sa patronne, veuve d'origine arabe, tente de former un ménage à trois avec un ami de son frère. Récit capricieux et peu convaincant sur l'émancipation féminine et le désir. Protagoniste antipathique. Mise en images assez recherchée. Interprétation correcte.

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Corps étranger (Corps étranger)

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Fr. 2016. Drame de Raja Amari avec Sarra Hannachi, Hiam Abbass, Salim Kechiouche.

À Lyon, une sans-papier tunisienne se révolte quand sa patronne, veuve d'origine arabe, tente de former un ménage à trois avec un ami de son frère. Récit capricieux et peu convaincant sur l'émancipation féminine et le désir. Protagoniste antipathique. Mise en images assez recherchée. Interprétation correcte.

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n/d
Seule survivante d'une traversée clandestine de la Méditerranée, Samia est accueillie à Lyon par le serveur Imed, un ami de son frère qui lui offre l'hébergement. Mais très vite, la jeune Tunisienne déménage chez l'élégante Leila, qui l'a engagée pour mettre de l'ordre dans les affaires de son mari français, un notable décédé récemment. Tandis qu'une complicité affectueuse se tisse entre les deux musulmanes, Samia tente de se débarrasser d'Imed, qui la surveille sans arrêt pour l'empêcher d'adopter le comportement des occidentaux. Dans le but d'arranger les choses, Leila va parler au serveur en lui taisant son identité. Contre toute attente, elle s'en amourache. Et secrètement, forme le projet d'un ménage à trois. Or, Samia a quitté la Tunisie pour s'éloigner de son frère radicalisé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Raja Amari manque de convaincre avec ce nouveau film sur l'émancipation féminine, inférieur à son beau SATIN ROUGE, qui avait lancé la carrière de Hiam Abbass en 2001. En dépit de son grand talent, la star palestinienne (LES CITRONNIERS, LE GOÛT DES MERVEILLES) apparaît peu à l'aise dans le rôle d'une veuve dévorée par le désir, tandis que la Tunisienne Sarra Hanachi ne parvient pas à rendre sympathique la protagoniste butée et peu généreuse, pour qui la colère contre les intégristes justifie toutes les trahisons. Du reste, le scénario capricieux trace pour l'héroïne un parcours professionnel sans aspérités ni défis, qui reflète bien peu la difficile réalité des travailleurs clandestins. Amari marque cependant des points pour sa mise en images assez recherchée et ses mouvements de caméra caressants et sensuels. Par contre, certains moments de tension et de menace apparaissent artificiels et plaqués. (Texte rédigé en septembre 2016, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Louis-Paul Rioux

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