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Chuck

É.-U. 2016. Drame sportif de Philippe Falardeau avec Liev Schreiber, Naomi Watts, Elisabeth Moss. L'ascension et la déchéance du boxeur Chuck Wepner, dont la défaite, digne et résiliente contre Mohammed Ali en 1975, avait inspiré le film "Rocky". Production énergique, de structure classique. Ensemble divertissant mais manquant parfois d'épaisseur. Reconstitution d'époque soignée. Direction photo texturée. Distribution inégale. (sortie en salle: 19 mai 2017)

13 ans +
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Chuck (Chuck)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2016. Drame sportif de Philippe Falardeau avec Liev Schreiber, Naomi Watts, Elisabeth Moss.

L'ascension et la déchéance du boxeur Chuck Wepner, dont la défaite, digne et résiliente contre Mohammed Ali en 1975, avait inspiré le film "Rocky". Production énergique, de structure classique. Ensemble divertissant mais manquant parfois d'épaisseur. Reconstitution d'époque soignée. Direction photo texturée. Distribution inégale. (sortie en salle: 19 mai 2017)

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New Jersey, 1974. Le boxeur Chuck Wepner enchaîne les combats amateurs sous le surnom peu flatteur de Bleeder (celui qui saigne). La chance de ce mari infidèle et père absent tourne lorsque le promoteur Don King fait part de son désir de voir Mohammed Ali affronter un boxeur blanc pour l'obtention de la ceinture de champion du monde poids lourds. Face à Ali, Wepner n'est pas de taille. Mais sa dignité et sa résilience devant la défaite (il reste debout durant les 15 rounds) suscite l'admiration et sert d'inspiration au scénario de "Rocky". Mais l'immense succès remporté par le film fait perdre la tête à Wepner. Trois ans plus tard, séparé de sa femme et de sa fille, il est condamné à la prison pour trafic de drogue.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réputé pour ses fables humanistes (MONSIEUR LAZHAR, THE GOOD LIE), Philippe Falardeau plonge avec un plaisir contagieux dans cette histoire pleine de sexe, de drogue et de disco. Mêlant très habilement à son récit des images d'archives, il forge une esthétique vintage dynamique par une direction photo granuleuse et texturée. Évoquant (parfois jusqu'au mimétisme) le cinéma de Martin Scorsese, Falardeau recourt à une voix-off, de la musique en contrepoint, des mouvements de caméra nerveux et un arc dramatique d'ascension-déchéance classique mais efficace. Si le récit manque parfois d'épaisseur et de densité dramatique, l'énergie qui se dégage du film le rend assurément divertissant. Dans le rôle-titre, Liev Schreiber est solide quoique pas très nuancé, mais ses partenaires, en particulier Elizabeth Moss, sont excellents. (Texte rédigé en septembre 2016, dans le cadre du Festival de Venise)

Texte : Helen Faradji

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