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Avant toi (Me Before You)

É.-U. 2016. Drame sentimental de Thea Sharrock avec Emilia Clarke, Sam Claflin, Matthew Lewis. Une jeune femme originale s'éprend d'un châtelain paraplégique dont elle est l'aide-soignante. Adaptation mièvre du roman de Jojo Moyes. Sujet délicat traité de façon simpliste. Quelques bonnes répliques. Réalisation manquant de tonus. Interprétation forcée d'E. Clarke. (sortie en salle: 3 juin 2016)

Général
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Avant toi (Me Before You)

Général Général

É.-U. 2016. Drame sentimental de Thea Sharrock avec Emilia Clarke, Sam Claflin, Matthew Lewis.

Une jeune femme originale s'éprend d'un châtelain paraplégique dont elle est l'aide-soignante. Adaptation mièvre du roman de Jojo Moyes. Sujet délicat traité de façon simpliste. Quelques bonnes répliques. Réalisation manquant de tonus. Interprétation forcée d'E. Clarke. (sortie en salle: 3 juin 2016)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Jojo Moyes
D'après le roman de Jojo Moyes
Photographie :
Musique :
Montage :
Issue d'un milieu modeste, Lou postule pour devenir l'aide-soignante de Will Traynor, séduisant châtelain devenu paraplégique à la suite d'un accident de la route. Charmée par sa fraîcheur et son originalité, la mère de Will l'engage sur le champ. Armée de sa bonne volonté et de sa gentillesse, Lou multiplie les efforts pour se rendre utile, mais le handicapé se montre cynique et irritable à son égard. Au fil des mois, une complicité s'installe pourtant entre eux. Ayant surpris la conversation des parents de Will, Lou apprend que le jeune homme, qui menait autrefois une existence trépidante, a perdu le goût de vivre. Tombée amoureuse de lui, elle entreprend de lui rendre l'existence meilleure, avec le soutien de ses parents et de son physiothérapeute.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation mièvre du roman de Jojo Moyes traite un sujet délicat et très actuel de façon trop simpliste. Engluée dans les bons sentiments, la réflexion que devrait susciter le récit s'éclipse au profit d'une romance prévisible débouchant sur une leçon de croissance personnelle. À la barre de son premier long métrage, Thea Sharrock "harlequine" sous des torrents d'eau de rose. Ainsi, la réalisation sans tonus enchaîne les scènes d'un artifice suranné, exploitant avec paresse les élégants décors du château et les paysages bucoliques de l'Angleterre rurale. Affublée de tenues tape-à-l'oeil, misant sur son gracieux faciès plus qu'expressif, Emilia Clarke ("Game of Thrones") force la note, aux côtés du fade Sam Claflin (THE RIOT CLUB), en pâle clone de Hugh Grant. Sous-exploités, Janet McTeer et Charles Dance apportent une certaine dignité à l'affaire.

Texte : Manon Dumais

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