É.-U. 2016. Drame fantastique de Justin Kurzel avec Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons. À l'aide d'une machine exploitant la mémoire de son ADN, un criminel est catapulté au temps de l'Inquisition, où il doit rechercher un objet contenant le germe de la volonté des Hommes. Produit formaté et faussement solennel, inspiré d'un jeu vidéo. Intrigue simplissime et redondante. Un certain élan. Recherche visuelle et sonore sophistiquée. Solide M. Fassbender. (sortie en salle: 30 décembre 2016)
À l'aide d'une machine exploitant la mémoire de son ADN, un criminel est catapulté au temps de l'Inquisition, où il doit rechercher un objet contenant le germe de la volonté des Hommes. Produit formaté et faussement solennel, inspiré d'un jeu vidéo. Intrigue simplissime et redondante. Un certain élan. Recherche visuelle et sonore sophistiquée. Solide M. Fassbender. (sortie en salle: 30 décembre 2016)
Fatalement, l'adaptation pour le cinéma d'un jeu vidéo comporte son lot de passages obligés, question de plaire aux fans déjà acquis à sa cause. Elle implique également une intrigue par paliers dont le degré de difficulté va croissant, commande remplie avec diligence par les artisans de cette production onéreuse, inspirée du célèbre jeu de console créé par la compagnie montréalaise Ubisoft. Ce qui distingue ASSASSIN'S CREED des autres produits du genre? Pas grand-chose, tant l'ensemble apparaît formaté et faussement solennel. Signalons toutefois l'ingénieuse recherche sonore et quelques effets visuels hautement sophistiqués, notamment pour les fascinantes séances de gymnastique du héros psychiquement transporté dans le passé. Également, l'intrigue simplissime et redondante a du ressort dans le pied, suffisamment en tous cas pour escorter en toute hâte le spectateur vers un dénouement guère surprenant mais audacieusement antispectaculaire. Brillant dans tous les registres, Michael Fassbender confère fougue et volonté à son personnage unidimensionnel.
Texte : Martin Bilodeau