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Animaux nocturnes (Nocturnal Animals)

É.-U. 2016. Thriller de Tom Ford avec Amy Adams, Jake Gyllenhaal, Michael Shannon. Une galeriste est bouleversée par sa lecture du nouveau roman de son ex-mari, qui réveille en elle des souvenirs enfouis. Mélange de tons et de genres inspiré du roman de Austin Wright. Quelques maladresses. Proposition formelle précieuse et contrôlée. A. Adams habitée. Intense J. Gyllenhaal. (sortie en salle: 25 novembre 2016)

13 ans +
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Animaux nocturnes (Nocturnal Animals)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2016. Thriller de Tom Ford avec Amy Adams, Jake Gyllenhaal, Michael Shannon.

Une galeriste est bouleversée par sa lecture du nouveau roman de son ex-mari, qui réveille en elle des souvenirs enfouis. Mélange de tons et de genres inspiré du roman de Austin Wright. Quelques maladresses. Proposition formelle précieuse et contrôlée. A. Adams habitée. Intense J. Gyllenhaal. (sortie en salle: 25 novembre 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Tom Ford
D'après le roman de Austin Wright
Photographie :
Musique :
Montage :
Suzanne Morrow, galeriste à Los Angeles, a perdu le goût de son métier et pense à quitter son époux, un homme d'affaires en difficultés. C'est alors que son ex-mari Edward, écrivain et professeur d'anglais, lui envoie le manuscrit de son dernier roman. L'ouvrage, qui lui est dédié, porte le titre "Nocturnal Animal", surnom dont il l'avait affublée à l'époque. Il y raconte l'histoire d'Edward, un homme agressé avec sa femme et sa fille sur une route du Texas. À la lecture du roman, qui relate aussi l'enquête qui a suivi l'événement meurtrier, Suzanne est bouleversée par les souvenirs qu'il fait remonter à la surface, tout en ravivant son sentiment de culpabilité quant au rôle qu'elle a joué dans leur rupture.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sept ans après le mélodrame A SINGLE MAN, le grand couturier Tom Ford revient avec une proposition formelle tout aussi précieuse et contrôlée, au carrefour de l'enquête psychologique, sentimentale et criminelle. Passé un éclatant prologue "sorrentinien" illustrant la décadence du monde artistique (fausse piste ou allégorie?), Ford noue ses fils narratifs les uns aux autres, surmontant le tout d'une musique aux accents hitchcockiens. Le film, habile et maladroit, parfois dans la même scène, joue sur deux tableaux, et autant de registres. D'une part, les états d'âme de Suzanne, mis en scène de façon lisse et glaciale, dans des décors aseptisés. D'autre part, sur fond de Far-West hostile, la mise en images brutale du drame vécu par Edward. Mais qui est-il? Le personnage et l'auteur du roman se confondent. Le cinéaste et le designer aussi. Le dénouement ouvert promet de déstabiliser le spectateur en quête de réponses. Face à une Amy Adams habitée, Jake Gyllenhaal est, comme à son habitude, d'une grande intensité. (Texte rédigé en septembre 2016, dans le cadre du Festival de Venise)

Texte : Helen Faradji

COMMENTAIRES

29 septembre 2018, 08:06:46

Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke

Scénario original emmêlant réalité, fiction et retours en arrière. Réalisation fluide et bien contrôlée. Mise en scène recherchée. Générique d’ouverture très audacieux. Moments de tension. Impression de déjà-vu un peu agaçant. Symbolique pas toujours claire. Personnages secondaires peu fouillés. Photographie tantôt léchée, tantôt brute, maximisant les effets de transition. Bande sonore efficace. Bons interprètes. A. Adams intense.

J'attribue à ce film la Cote 3


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