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Can. 2015. Comédie fantaisiste de Pedro Morelli avec Alison Pill, Gael Garcia Bernal, Mariana Ximenes. Complexée par ses seins, une bédéiste raconte l'histoire d'un réalisateur qui, depuis la disparition de son pénis, est incapable de finir son film sur une top-modèle devenue écrivaine. Réflexion mince sur le culte du corps et la création. Retournements de situations lassants. Quelques bons moments d'humour. Réalisation racoleuse. Interprètes convaincants. (sortie en salle: 12 août 2016)

16 ans + (érotisme)
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16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

Can. 2015. Comédie fantaisiste de Pedro Morelli avec Alison Pill, Gael Garcia Bernal, Mariana Ximenes.

Complexée par ses seins, une bédéiste raconte l'histoire d'un réalisateur qui, depuis la disparition de son pénis, est incapable de finir son film sur une top-modèle devenue écrivaine. Réflexion mince sur le culte du corps et la création. Retournements de situations lassants. Quelques bons moments d'humour. Réalisation racoleuse. Interprètes convaincants. (sortie en salle: 12 août 2016)

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Emma travaille avec son petit ami dans une usine de poupées gonflables haut de gamme. Complexée par la taille de ses seins, la jeune bédéiste à ses heures passe sous le bistouri d'un célèbre chirurgien esthétique. Déçue par le résultat, elle envisage une nouvelle opération. Mais où trouver l'argent? Autant d'angoisses qui nourrissent l'histoire qu'elle dessine, celle d'Edward, un jeune réalisateur latino établi à Hollywood, incapable de bien travailler depuis que son pénis a disparu. Après la pose d'une prothèse, celui-ci s'efforce de continuer son film sur Michelle, une top-modèle brésilienne devenue écrivaine, engagée dans une course avec son ex alors qu'elle écrit l'histoire d'Emma...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce deuxième long métrage (après ENTRE NOS, inédit au Québec), Pedro Morelli formule une réflexion plutôt mince sur le culte du corps et les méandres de la création. Dopé aux clichés de séries B, le récit est entrecoupé de séquences d'animation sans grand charme, tandis que les incessants changements de narrateurs et retournements de situations deviennent lassants, de même que la mise en scène racoleuse, avec sa photographie publicitaire hyperléchée. Quelques répliques parviennent néanmoins à faire mouche, la musique signée Kid Koala possède une agréable légèreté kitsch et les interprètes s'avèrent attachants et convaincants. Mais ce film-gigogne, au carrefour des univers de Charlie Kaufman et Terry Zwigoff, n'en reste pas moins un fantasme d'adolescent à l'érotisme et à la subversion de pacotille, qui finit par s'écraser sous son propre poids.

Texte : Helen Faradji

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