É.-U. 2015. Drame fantastique de Paul McGuigan avec Daniel Radcliffe, James McAvoy, Jessica Brown Findlay. Exploité dans un cirque, un bossu féru d'anatomie est sauvé par un étudiant en médecine excentrique, qui le guérit et le prend comme assistant. Relecture audacieuse et libre du récit de Mary Shelley. Grande densité narrative. Dialogue abondant, parfois démonstratif. Réalisation vigoureuse et spectaculaire. Interprétation intense. (sortie en salle: 27 novembre 2015)
Exploité dans un cirque, un bossu féru d'anatomie est sauvé par un étudiant en médecine excentrique, qui le guérit et le prend comme assistant. Relecture audacieuse et libre du récit de Mary Shelley. Grande densité narrative. Dialogue abondant, parfois démonstratif. Réalisation vigoureuse et spectaculaire. Interprétation intense. (sortie en salle: 27 novembre 2015)
Le scénariste Max Landis (AMERICAN ULTRA) étonne de nouveau avec cette relecture audacieuse d'un récit d'horreur classique, dans lequel il réinvente totalement le personnage de l'assistant bossu - absent du célèbre roman de Mary Shelley -, pour en faire le narrateur de l'histoire. Résultat: un film insolite et assez fascinant sur l'amitié et les dérives de la science, qui se distingue par sa grande densité narrative, mais aussi par l'abondance de ses dialogues. Ceux-ci peuvent cependant sembler démonstratifs, lorsqu'il est question d'enjeux éthiques ou métaphysiques, et mélodramatiques, dans certains détours psychologiques inventés par Landis. Aux commandes, Paul McGuigan (GANGSTER NO. 1, PUSH) trousse des séquences vigoureuses et spectaculaires, filmées dans des décors résolument gothiques. Bien qu'il possède l'intensité requise pour incarner l'illuminé docteur Frankenstein, James McAvoy en fait parfois trop. Contrairement à Daniel Radcliffe, tout aussi habité mais plus mesuré dans son jeu.
Texte : Louis-Paul Rioux
Élie Castiel - Séquences
La réalisation de Paul McGuigan (...) est majestueuse, virevoltante, sans aucun moment de répit, même si les dialogues sont abondants et l’intrigue un peu tarabiscotée. Mais on ne s’ennuie guère, (...) savourant le jeu des acteurs qui s’en donnent à cœur joie.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Sheri Linden - The Hollywood Reporter
McAvoy and Radcliffe are actors with charm to burn, but it’s only in brief moments that their characterizations cut through the film’s pandemonium, while the jokes they’re called upon to deliver land with a thud.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) le scénario est intrigant dans sa première moitié pour s'éparpiller sur des chemins très fréquentés dans la seconde. (...) la finale s'éternise dans un affrontement vu et revu, mâché et remâché.
Manon Dumais - Le Devoir
Visuellement, VICTOR FRANKENSTEIN offre une reconstitution d’époque plutôt réussie. (...) Reposant sur un récit où l’action dame le pion à la psychologie des personnages, (...) ce drame d’horreur (...) s’avère divertissant à défaut d’être mémorable.