É.-U. 2015. Aventures de Jen Soska, Sylvia Soska avec Dean Cain, Paul Wight, Michael Eklund. Afin de se venger de l'assassin de sa femme, un policier commet un triple meurtre et se fait incarcérer dans la même prison que le tueur, un colosse de plus de deux mètres. Apologie malsaine de l'autojustice. Intrigue invraisemblable, prétexte à une suite ininterrompue de combats ultraviolents. Personnages stéréotypés. Réalisation compétente. Interprètes médiocres.
Afin de se venger de l'assassin de sa femme, un policier commet un triple meurtre et se fait incarcérer dans la même prison que le tueur, un colosse de plus de deux mètres. Apologie malsaine de l'autojustice. Intrigue invraisemblable, prétexte à une suite ininterrompue de combats ultraviolents. Personnages stéréotypés. Réalisation compétente. Interprètes médiocres.
Produite par WWE Studios, filiale cinématographique de la World Wrestling Entertainment, cette série B se résume à une succession ininterrompue de combats à mains nues, de plus en plus sanglants, qui s'achève par une bagarre générale d'une violence inouïe. Invraisemblable, l'intrigue ne renouvelle en rien le sous-genre des drames carcéraux. Sans surprise, les personnages sont soit stéréotypés, soit caricaturaux. Plus grave, le film fait, de façon malsaine, l'apologie de l'autojustice. La réalisation technique des soeurs Jen et Sylvia Soska (SEE NO EVIL 2) s'avère compétente, mais les quelques beaux plans de ciel ombrageux ne rachètent pas l'ensemble. Mâchoire crispée, l'ex-Superman de la télé Dean Cain surjoue la rage, tandis que Paul "The Big Show" Wight (2,15 m) vient allonger la longue liste des lutteurs monolithiques dont le talent dramatique est inversement proportionnel à la carrure.
Texte : Olivier Lefébure