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Tous les chemins mènent à Rome (All Roads Lead to Rome)

É.-U. 2015. Comédie sentimentale de Ella Lemhagen avec Sarah Jessica Parker, Raoul Bova, Rosie Day. En vacances en Italie avec sa fille adolescente, une Américaine fraîchement divorcée renoue avec un ancien amoureux. Intrigue fleur bleue cousue de fils blancs. Développements prévisibles. Personnages caricaturaux. Réalisation transparente et sans relief. Minauderie gênante de S.J. Parker.

Général
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Tous les chemins mènent à Rome (All Roads Lead to Rome)

Général Général

É.-U. 2015. Comédie sentimentale de Ella Lemhagen avec Sarah Jessica Parker, Raoul Bova, Rosie Day.

En vacances en Italie avec sa fille adolescente, une Américaine fraîchement divorcée renoue avec un ancien amoureux. Intrigue fleur bleue cousue de fils blancs. Développements prévisibles. Personnages caricaturaux. Réalisation transparente et sans relief. Minauderie gênante de S.J. Parker.

Fraîchement divorcée, la journaliste américaine Maggie part en vacances en Italie avec sa fille Summer. Son objectif: revoir des lieux qu'elle a visités il y a 20 ans et se rapprocher de son adolescente rebelle, tout en éloignant celle-ci de ses mauvaises fréquentations à New York. En Toscane, Maggie retrouve par hasard Luca, un sculpteur et céramiste, avec qui elle avait eu une liaison lors de son premier voyage. Mais de son côté Summer, impatiente de rentrer au pays, vole sur un coup de tête la voiture de Luca afin de se rendre à l'aéroport. La jeune fille est toutefois contrainte d'embarquer Carmen, la vieille mère de l'artiste, qui la fait rouler en direction de Rome, où elle dit avoir un rendez-vous très important pour le lendemain. Aussitôt, les deux anciens amoureux se lancent à la poursuite des fugueuses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De New York que l'on voit à peine à Rome que l'on voit trop peu, les auteurs nous entraînent sur les sentiers rebattus d'une bluette aussi insipide que prévisible. Tout est joué d'avance dans ce road-movie estival, où tous les personnages (l'adolescente rebelle, l'ancien amoureux qui n'a rien oublié, la vieille dame fofolle), sont autant de clichés ambulants qui, en l'espace de 24 heures, changeront diamétralement de vies et d'idées. Transparente, sans relief, la réalisation de la Suédoise Ella Lemhagen (TSATSIKI) peine à exploiter la beauté des paysages italiens ou des rues de Rome. La fraîcheur de la jeune Rosie Day ne fait qu'amplifier le malaise devant la minauderie de Sarah Jessica Parker (SEX AND THE CITY). Quant à la grande Claudia Cardinale, elle ne peut insuffler aucune âme à son personnage, tant il est caricatural et mal écrit.

Texte : Olivier Lefébure

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