G.-B. 2015. Drame d'horreur de Steve Barker avec Jessica De Gouw, Dougray Scott, Martin McCann. Alors que des touristes participent à un safari zombies sur une île paradisiaque prévue à cet effet, un virus informatique désactive les systèmes de sécurité. Intrigue classique de la partie de plaisir virant au cauchemar. Récit comportant son lot d'invraisemblances mais intégrant astucieusement le thème des réfugiés. Personnages très schématiques. Réalisation efficace. Interprétation correcte.
Alors que des touristes participent à un safari zombies sur une île paradisiaque prévue à cet effet, un virus informatique désactive les systèmes de sécurité. Intrigue classique de la partie de plaisir virant au cauchemar. Récit comportant son lot d'invraisemblances mais intégrant astucieusement le thème des réfugiés. Personnages très schématiques. Réalisation efficace. Interprétation correcte.
Décidément, Steve Barker aiment les zombies! Après OUTPOST (2008) et OUTPOST: BLACK SUN (2012), le cinéaste anglais plonge une troisième fois dans l'univers sanglant des morts-vivants. Pour ce faire, il s'est associé au scénariste Paul Gerstenberger qui, pour l'occassion, a repris l'idée de base de JURASSIC PARK: lorsque la sécurité fait défaillance, la catastrophe n'est jamais loin... Ensemble, ils nous invitent à une course-poursuite gore classique mais efficace dont la prémisse, le safari-zombies, s'avère originale. Au passage, les auteurs dénoncent le capitalisme effréné et la recherche du profit à n'importe quel prix, tout en intégrant astucieusement le thème très actuel des réfugiés. Toutefois, ces préoccupations sociétales ne sont qu'effleurées. Convenue, l'intrigue comporte son lot d'invraisemblances et de personnages grossièrement dessinés. À tout le moins, la réalisation technique est compétente, les effets spéciaux convaincants et le rythme, sans être très soutenu, ne languit pas. Aux prises avec des archétypes qui manquent d'épaisseur, les comédiens livrent des performances correctes, mais que l'on aurait aimé plus vigoureuses pour ce type d'histoire.
Texte : Olivier Lefébure