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The Daughter

Aust. 2015. Drame de Simon Stone avec Paul Schneider, Geoffrey Rush, Odessa Young. Un Australien à l'équilibre fragile rentre d'exil pour assister au mariage de son père, à la tête d'une exploitation forestière sur le point de fermer. Transposition verbeuse d'une pièce de Henrik Ibsen. Traitement inexpressif. Musique assourdissante. Bons interprètes au potentiel mal exploité.

13 ans +
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The Daughter (The Daughter)

13 ans + 13 ans +

Aust. 2015. Drame de Simon Stone avec Paul Schneider, Geoffrey Rush, Odessa Young.

Un Australien à l'équilibre fragile rentre d'exil pour assister au mariage de son père, à la tête d'une exploitation forestière sur le point de fermer. Transposition verbeuse d'une pièce de Henrik Ibsen. Traitement inexpressif. Musique assourdissante. Bons interprètes au potentiel mal exploité.

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Métropole Films Distribution
Après plusieurs années d'exil aux États-Unis, Christian rentre en Australie où son père s'apprête à se remarier avec une femme deux fois plus jeune que lui. Lourdement teintées par le ressentiment, les retrouvailles du fils à l'équilibre fragile et du père inébranlable sont assombries par l'annonce de la fermeture de l'exploitation forestière dirigée par ce dernier, et qui jusque là assurait la survie de leur petite communauté reculée. Alors qu'il attend l'arrivée de sa petite amie, supposée venir le rejoindre, Christian renoue avec Oliver, un ami d'enfance heurté de plein fouet par les mises à pied à la scierie. Fuyant la maison de son père, le fils trouve refuge chez Oliver, qui vit entouré de son épouse Charlotte et de sa fille Hedvig, une adolescente allumée avec qui le visiteur développe une belle complicité. Mais un lourd secret de famille, découvert par Christian, menace de tout faire éclater.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Acteur de théâtre réputé dans son pays, Simon Stone a choisi pour son passage derrière la caméra de transposer dans la Nouvelle-Galles du Sud contemporaine la pièce "Le canard sauvage" d'Henrik Ibsen, créée en 1884. Mal lui en prît! Son adaptation verbeuse ne transcende pas le texte original et ses interprètes, pourtant dotés d'une forte présence, peinent à animer la galerie d'archétypes quasi bibliques qui tiennent lieu de personnages. Or, le cinéaste fait tout reposer sur la parole et le jeu des acteurs, suppléant par des hauts cris dirigés vers le troisième balcon et une musique assourdissante son traitement anonyme, voire inexpressif. Ainsi Geoffrey Rush, dans la peau du patriarche, et Sam Neill, qui joue le grand-père plein de sagesse, exploitent une fraction de leur potentiel. Leurs partenaires sont à peine mieux servis. (Texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

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