É.-U. 2015. Science-fiction de Alan Taylor avec Arnold Schwarzenegger, Emilia Clarke, Jai Courtney. Envoyé d'un futur où les machines font la guerre aux Hommes, un soldat arrive dans une nouvelle version du passé, qu'il doit modifier pour sauver l'espèce humaine. Cinquième volet d'une série au potentiel épuisé. Scénario habile dans sa manière de revisiter les deux premiers films. Ensemble compétent mais générique. A. Schwarzenegger sympa mais fané. (sortie en salle: 3 juillet 2015)
Envoyé d'un futur où les machines font la guerre aux Hommes, un soldat arrive dans une nouvelle version du passé, qu'il doit modifier pour sauver l'espèce humaine. Cinquième volet d'une série au potentiel épuisé. Scénario habile dans sa manière de revisiter les deux premiers films. Ensemble compétent mais générique. A. Schwarzenegger sympa mais fané. (sortie en salle: 3 juillet 2015)
Comme dans X-MEN et STAR TREK, ce 5e volet de la saga TERMINATOR (présenté par ses producteurs comme le premier d'une nouvelle trilogie) recycle le procédé usé mais commode du voyage dans le temps. Le scénario multiplie habilement (mais à l'excès) les "réalités parallèles" au fil d'une mise en abyme qui lui permet de revisiter les scènes-clés des deux premiers films. D'où une inévitable impression de déjà-vu, amplifiée par des scènes d'action et des effets spéciaux compétents mais génériques, et une réalisation efficace mais impersonnelle signée Alan Taylor (THOR - THE DARK WORLD). Ajoutez le spectacle d'un Schwarzenegger "vieux, mais pas obsolète" livrant bataille à une version jeune du personnage qu'il interprétait il y a 31 ans, et vous avez un blockbuster gériatrique, qui semble avoir dépassé sa date de péremption. Bref, la métaphore parfaite d'un Hollywood où les séries de films n'en finissent plus de revenir, même lorsqu'elles feraient mieux de mourir de leur belle mort.
Texte : Georges Privet
Sonia Sarfati - La Presse
Arnold (...) reprend avec bonheur son personnage iconique - «vieux mais pas obsolète», répète-t-il avec à-propos. (...) sans temps mort, étonnamment drôle, TERMINATOR GENISYS est un reboot/reset (...) réussi - même si Alan Taylor n'est pas James Cameron - et pertinent.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
(...) et c'est reparti pour un nouveau voyage dans le temps un peu tiré par les cheveux. Mais qu'importe: on est ravis de retrouver Schwarzy (...) [et] ses répliques lapidaires. (...) L'humour en plus, une arme qu'utilise à fond ce nouvel épisode, beaucoup plus pop-corn (...) que les précédents.
Justin Chang - Variety
[Schwarzenegger] does what he’s here to do - namely, imitate a lethal slab of granite and ensure a measure of continuity with the rest of the series - even as he largely cedes the spotlight to (...) Emilia Clarke’s semi-successful attempt to channel the fire and grit of Linda Hamilton.
Frédéric Strauss - Télérama
Alan Taylor assure le contrat, mais sans parvenir à injecter à cette grosse machine la fièvre nécessaire. Heureusement, il sait s'appuyer sur (...) Emilia Clarke. (...) Elle campe une Sarah Connor d'une belle fraîcheur. (...) [Si Schwarzenegger] réussit son numéro, c'est parce qu'elle le met (...) en valeur.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
The first three films in the series were R-rated and viscerally benefited from it; this one is rated PG-13 and its action scenes feel like diluted rehashes, obligatory and devoid of visual creativity in the same way the violence feel staged and photographed.
Jean-François Rauger - Le Monde
Nicolas Schaller - Le Nouvel Observateur
[Le] script (...) se balade entre 2029, 1984, 1997 et 2017, en accumulant les twists abracadabrantesques sans se soucier (...) de la moindre cohérence. Bien sûr, le cahier des charges du blockbuster est rempli: les effets sont spéciaux, les scènes d'action, fréquente, (...) [mais] le scénario ne tient jamais la route.