É.-U. 2015. Comédie fantaisiste de Seth MacFarlane avec Mark Wahlberg, Jessica Barth, Amanda Seyfried. Un ourson en peluche et sa jeune épouse recourent aux tribunaux pour faire valoir leur droit d'adopter un enfant. Suite peu inspirée d'une comédie à succès. Récit éparpillé et traînant en longueur. Gags irrévérencieux efficaces. Interprétation pleine de bonhomie. (sortie en salle: 26 juin 2015)
Un ourson en peluche et sa jeune épouse recourent aux tribunaux pour faire valoir leur droit d'adopter un enfant. Suite peu inspirée d'une comédie à succès. Récit éparpillé et traînant en longueur. Gags irrévérencieux efficaces. Interprétation pleine de bonhomie. (sortie en salle: 26 juin 2015)
Le succès surprise de TED, en 2012, ne pouvait qu'entraîner une suite, question de répondre aux attentes supposées d'un public conquis par la vulgarité proverbiale de son petit héros de peluche. Les composantes et éléments comiques imaginés par Seth MacFarlane dans le premier film (l'obsession des drogues douces chez le nounours et son ami, le carnaval des célébrités défilant à l'image en coup de vent), sont donc reproduits, quasiment à l'identique, dans cette comédie qui, chemin faisant, a perdu toute sa verve et son originalité. Le film souffre également, et de manière encore plus visible, d'un problème de rythme. Ainsi, les scènes de procès s'embourbent dans des propos lénifiants sur les libertés civiles, et les dénouements se démultiplient sans fin. Brillant dialoguiste, MacFarlane parvient cependant à sauver la mise au moyen d'une rafale de blagues aussi efficaces qu'irrévérencieuses, qui procurent un plaisir contagieux aux interprètes. À commencer par Mark Wahlberg, toujours heureux dans la peau de l'ado attardé.
Texte : André Lavoie
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Seth McFarlane n’a pas calmé le nounours, toujours aussi antipolitiquement correct (et c’est tant mieux). Mais «trop», c’est comme pas assez. L’avalanche de gags fait sourire, mais pas toujours rire, de sorte qu’on finit par se lasser (...). Dommage.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Farce irrévérencieuse et grossière, mais jamais très éloignée d'une certaine morale progressiste sur les droits et libertés, ce qui le rachète en quelque sorte, TED 2 mélange (...) humour « adulte » (lire vulgaire) [et] saynètes absurdes, (...) pour notre bon plaisir, le plus simple qui soit, celui de rigoler (...). On reprochera certaines répétitions et redondances, la réalisation un peu morne, le jeu statique de Wahlberg (en faire-valoir total) et un superflu d'obscénité.